Tout était bien préparé pour jouer à l’aise la première rencontre du groupe E entrant dans le cadre des éliminatoires de la CAN 2025 entre l’Algérie et la Guinée équatoriale sur la belle pelouse du stade Miloud Hadefi d’Oran.
En devançant les joueurs des deux sélections sur le terrain, en prenant le ballon, l’arbitre béninois Djindo Louis Houngnandande a embrassé l’instrument de jeu en guise de prémonition de réussite de sa prestation arbitrale. A l’issue de la confrontation, qui ne fut pas du tout facile à diriger en raison de son importance, l’arbitre et ses assistants ont réussi leur mission.
Le coup d’envoi était à l’avantage des visiteurs. La première faute de la partie fut sifflée en faveur des Verts (2e). A la 21’, sur corner de Riyad Mahrez, alors que le ballon était dans sa trajectoire vers la surface de réparation, deux fautes simultanées furent commises sur Bounedjah et Tougai. L’arbitre bien placé et sans hésitation aucune, indique le point du penalty en faveur des Verts. Mahrez rate la sentence. L’arbitre signale 2 minutes de temps additionnel.
De retour des vestiaires pour la 2e mi-temps, les supporters algériens, présents en masse au stade, réclamèrent un penalty suite à une faute sur Zerrouki (48’), la répétition TV donna raison à l’arbitre. 70’ , Housem Aouar, embusqué dans la surface de réparation attendant un deuxième ballon, ouvre le score de la tête, sans aucune réserve des visiteurs. L’arbitre signala 6’ de temps additionnel. Il a fallu attendre la 90’+5 pour voir le remplaçant Amine Gouiri, en position licite, partir seul vers le but adverse et marquer le 2e but de la soirée.
Pour ce qui est du comportement des joueurs équato-guinéens, sans pour autant faire dans l’agressivité et l’engagement physique excessif, ils ont commis des fautes tactiques empêchant les Verts de progresser verticalement en faisant preuve de contestation des décisions de l’arbitre. En conclusion, l’arbitre béninois a développé un arbitrage clairvoyant et prévoyant. D’abord comment clairvoyant ? Il n’a laissé passer aucune faute commise, des deux côtés, sans la sanctionner techniquement et, au besoin, disciplinairement. Par cette démarche arbitrale, l’arbitre béninois a montré sa grande capacité d’appréciation, de lecture du jeu en favorisant l’enchainement dans le jeu.
Ensuite comment prévoyant ? L’arbitre Djindo Louis a fait preuve de conscience dans ses responsabilités dans la sécurisation et la protection des joueurs en veillant sur leur intégrité physique et de son autorité, raison pour laquelle il a été amené à brandir quatre fois son carton jaune aux joueurs équato-guinéens. Le cinquième carton fut notifié (très justement) au gardien des Verts Anthony Mandréa (89’), pour antijeu en voulant ralentir la reprise du jeu.