Si le score était resté jusqu’à la fin du temps réglementaire tel qu’il était dès la 11’ de jeu de la première période, alors que le résultat était en faveur du Chabab de Belouizdad, là on aurait affirmé, sans aucune hésitation, que l’acte arbitral avait faussé l’issue finale de la finale. Heureusement, serions-nous tentés de l’affirmer !
D’ailleurs, la majeure partie de ceux ayant suivi les péripéties de cette chaude finale de coupe d’Algérie (CRB-ASO) ayant connu une forte dose de grandes émotions, particulièrement ceux qui étaient en face de leur petit écran, même les plus neutres, ont certainement souhaité que la justice divine soit encore fois établie. Pourquoi ? Car l’arbitre de la finale Lahlou Benbraham avait accordé un penalty au Chabab de Belouizdad à la 7’ de jeu.
Comment cela est-il arrivé ? Iwuala, l’attaquant de poche du CRB, était à l’intérieur de la surface de vérité en recevant une balle qui allait tenter un dribble. Accomplissant un geste défensif pour aérer son camp, un défenseur de l’ASO percute le pied de l’attaquant adverse qui n’était pas encore tombé.
Sur ladite action, l’arbitre Benbraham, bien placé et en face de l’action, actionna négativement d’abord son bras, ordonnant de poursuivre le jeu avant de revenir aussitôt en actionnant cette fois son bras tendu à l’horizontal en accordant la sentence capitale (penalty). Que s’était-il passé dans la tête de l’arbitre ? A-t-il reçu un signal à partir de son oreillette lui faisant changer d’avis ? Seul lui pourrait renseigner sur ce qui s’était réellement passé sur cette action.
Une poignée de minutes après, sur un cafouillage dans la surface défensive du CRB, le ballon est remis vers la gauche, à ce moment-là, la balle est arrêtée par un obstacle qui était ostensible pour la caméra qui était juste derrière les bois. L’attaquant Wamba avait le bras tendu et bien loin de son corps. Le ballon lui percuta le bras tendu. Le penalty était indiscutable. L’arbitre Benbraham n’y a vu que du feu.
Même l’assistant concerné par l’action (Bouzit) ne pouvait intervenir, ni alerter le directeur du jeu via oreillette, car il était loin de l’action et il y avait beaucoup de joueurs dans une zone réduite. Benbraham n’a pas eu de remord. Il n’est pas tombé dans le (sale) jeu et vice incurable de la compensation.
Heureusement que le cours de la 2e mi-temps et les prolongations réajustèrent le cours normal et l’issue finale de cette finale et l’équipe ayant été privée de son droit légitime au début du match, du moins pour égaliser, a finalement remporté le cher et son historique 2e trophée ! Les deux buts de l’ASO ne souffrent d’aucune irrégularité. En plus, aucune contestation de camp du perdant sur les deux réalisations du vainqueur.
Finalement, l’arbitre Benbraham a-t-il faussé l’issue du score de la finale ? Eh bien tout simplement : non.