Affirmatif. Les arbitres étaient bel et bien sur le terrain ainsi que ceux en cabine de la VAR. Ce sont les officiels de la compétition et ils étaient bien en place. Tous les autres faits (d’ordre administratif et autre) ne concernent aucunement les arbitres.
Car, de visu, tout y était en place pour le déroulement d’une demi-finale aller dans le cadre d’une compétition aussi importante que la Coupe de la Confédération. D’autant plus que le club recevant (l’USMA) n’était autre que celui ayant remporté haut la main le titre de l’édition précédente, ainsi que le titre honorifique de la Supercoupe d’Afrique face au club du siècle, le National Ahly du Caire d’Egypte.
Rien que ça. Aucun égard à ce statut de Super champion d’Afrique de la précédente saison. Autre fait important, l‘équipe arbitrale tant sur le terrain qu’à partir de la cabine de la VAR y étaient également en place. Les gradins du stade olympique du 5 juillet étaient superbement ornés de leur plus bel habit et occupés par ce merveilleux public dans l’ordre et la discipline et acquis à la cause juste des siens. Lequel attendait patiemment son droit, après avoir payé son billet d’accès, au spectacle que devaient lui présenter les deux demi-finalistes.
Des heures durant, tout ce beau monde au stade et ceux devant leur écran attendaient l’entrée des deux clubs sur la pelouse pour la séance traditionnelle d’échauffement. Les joueurs de l’USMA et les arbitres y étaient. Seul, le club adverse, la RS de Berkane, même s’il était au stade et dans les vestiaires, avait marqué son absence et de facto son refus à jouer le match au motif que ses équipements étaient confisqués par les autorités algériennes compétentes.
Il est vrai que les ingrédients d’un comédie au mauvais gout étaient réunis juste à le descente d’avion du club marocain pour une histoire d’équipement officiel en totale contradiction avec les articles et paragraphes de la loi 4 (Equipement des joueurs) particulièrement 59 et 60 où il est clairement mentionné «l’interdiction du port sur l’équipement d’usage pour la compétition tout message de nature politique ou autre sur tous les articles d’équipement». Clair, net et précis. Ayant attendu le temps d’attente réglementaire, et ce après y avoir procédé à la séance d’échauffement, l’équipe arbitrale avait l’intention de faire jouer la demi-finale jusqu’à la dernière minute.
La preuve la préparation avec la disposition physique était à son paroxysme. Evidemment, le classique de faire rentrer la seule équipe sur le terrain pour faire le constat de l’absence de l’autre concurrent n’est plus d’actualité. Ce à quoi les arbitres du match avaient décidé de ne pas descendre sur le terrain accompagnant l’USMA au protocole d’accéder au terrain.
En conclusion, l’équipe d’arbitres et celui en mission commandée afin de les accompagner établiront un rapport circonstanciel détaillé à la commission des compétitions interclubs pour traiter ledit dossier. La famille sportive algérienne n’attend rien de positif de ce traitement au niveau de cette commission au niveau de la CAF. Cette dernière avait déjà donné son «verdict».