Le coin du referee/ JSS- Ittihad de Tripoli : match heurté malgré les 10 cartons jaunes distribués !

15/03/2022 mis à jour: 09:12
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Décidément, l’arbitre égyptien Mahmoud El Banna (35 ans) par sa «démarche» arbitrale et à chacune de ses controversées prestations ne cesse de laisser entendre autour et derrière lui une claque igue de timbale.

 La confrontation capitale pour le compte de la Coupe de la CAF ayant opposé lors de sa 4e journée des poules du groupe B, la JS Saoura au club libyen de l’Ittihad de Tripoli, considéré à juste titre comme ténor du continent africain, a failli virer au drame pour l’engagement physique déployé par les acteurs sur le terrain. 

Et dire que l’arbitre égyptien a tiré son carton jaune à dix reprises (5 pour chaque équipe) sans que cela tempère l’ardeur d’engagement des deux côtés et la contestation verbale et gestuelle continuelle des joueurs et staff côté libyen. Pourquoi ? 

Les décisions techniques prises avec un mauvais discernement et un faux timing diminuent considérablement l’acceptation des joueurs (cela pour dire que les cartons (jaunes et rouges) ne peuvent résoudre à eux seuls la problématique de l’agressivité et la contestation qui demeure justifiée et légitime par moments car distribués inopportunément, d’une manière confusionnelle et irrationnelle. Le match débuta par un but marqué correctement par les locaux à la toute première minute de jeu. 

Les 5’, 7’ et 31’ ont confirmé que l’arbitre directeur et ses assistants n’avaient pas bien accordé leurs violons. Sur une rentrée de touche et deux corners, à chaque fois, l’arbitre et l’assistant concerné par l’action ne désignaient pas la même direction à qui revenait la remise en jeu et le ballon. Dans le jargon de l’arbitrage, on dit que c’était un grand «V» entre eux. 

Par ailleurs, pour les millions de téléspectateurs qui ont suivi cette confrontation devant leur petit écran, ils ont dû noter la subtile, voire judicieuse vulgarisation du journaliste-commentateur de l’ENTV dudit match, Karim Aït Athmane, qui a expliqué, à bon escient, par un récit persuasif les conséquences néfastes et destructives pour le football d’action par un arbitrage passif devant le jeu agressif. 
 

Lequel comportement arbitral approximatif à combattre à l’effet de bannir le jeu agressif provoque sur les esprits de ceux sur le terrain et sur les gradins un réel impact négatif tuant en leur for intérieur tout acte et instinct productif évolutif, voire inventif. A bon entendeur, Messieurs les arbitres directeurs ! 

 

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