Comme prévu, le match d’ouverture de la CAN ayant opposé le Cameroun au Burkina Faso a été une entame que les puristes souhaitaient vivre en termes de spectacle, de suspense et d’engagement physique.
L’équipe arbitrale désignée pour la circonstance conduite par Mustapha Ghorbal a été à la hauteur des attentes sur le plan pédagogique et n’a pas faussé le résultat technique de cette grande explication footballistique. Ghorbal, préventif à souhait et conscient de ses responsabilités, dès lors qu’il a été prompt et sans hésitation aucune à brandir le 1er carton jaune de cette grande compétition dès la première minute de jeu de la partie au joueur burkinabè Vago pour tacle haut sur la cheville de son adversaire sur la ligne de but.
Ghorbal aux 15e et 33e minutes de jeu a rappelé à l’ordre les défenseurs des Etalons à jouer correctement avant la remise en jeu sur corner sur un ton autoritaire pour éviter des suites de sanctions tant techniques que disciplinaires.
Le Burkina a marqué un but à la 24’ de jeu suivant le juste protocole (pas de faute sur le gardien camerounais) que la VAR a confirmé à partir de la salle de contrôle. La 37’ de jeu a été un tournant dans le match, car la faute commise par le défenseur burkinabè sur l’attaquant camerounais n’a pas été vue par Ghorbal du fait qu’il était masqué ou plutôt gêné par un obstacle (joueur) mais une fois rappelé par la VAR à la révision de ladite action, il se rend à l’évidence et accorde le penalty.
A la 45’, un autre penalty indiscutable avec une excellente réaction accordé aux Lions Indomptables, cette fois sans hésitation ni consultation de la VAR. La 58’ de jeu a été allongée de trois autres minutes au niveau de la VAR pour confirmer finalement la décision de l’assistant Gourari, lequel a signalé justement un hors-jeu.
L’utilisation de la VAR dès le match d’ouverture et également pour les 51 autres matchs est une grande première pour cette CAN au Cameroun, pourvu qu’elle soit bien et judicieusement utilisée pour ne pas devenir pour le monde entier une véritable risée ! Salim Oussaci