Après avoir brillamment tenu et réellement honoré ses engagements annoncés publiquement à l’effet d’utiliser la VAR lors des quarts et demi-finales de la Coupe d’Algérie, la FAF a, par la voix et l’image du chargé de la CFA, laissé croire que la technologie de la VAR n’est pas (ou plus) d’actualité.
Car à l’issue du conclave ayant rassemblé les arbitres de l’élite, leur responsable et le secrétaire général de la FAF (représentant le président du bureau fédéral) a renouvelé le soutien indéfectible de la FAF, les propos du patron de l’arbitrage devant les micros et caméras ont remis en cause l’utilisation de la VAR pour le championnat au début de la saison prochaine.
Pourtant, la promesse faite par le président de la fédération en poste d’utiliser la VAR pour le début du championnat professionnel 2024/2025, n’était pas à dessin ou sous une trame électorale. Même le 1er vice-président de la FAF et chargé de la gestion de la LNF n’a cessé de confirmer et d’abonder dans le même sens à chacune de ses déclarations publiques.
Toute la famille du football avait accueilli avec satisfaction et optimisme lesdites déclarations d’utiliser la VAR pour la sauvegarde de la régularité de la compétition et de réduire au maximum les erreurs arbitrales relatives aux quatre situations d’interventions de la VAR. De la première journée, cette technologie de pointe utilisée depuis quelques années déjà chez nos voisins et cela comme promis et annoncé publiquement par le président de la FAF et son premier adjoint, elle ne sera présente dans nos stades qu’à partir de la 10e ou la 20e journée. Apparemment, la CFA ne sera pas prête pour le grand départ.
Le responsable de l’arbitrage a réussi à dresser un rideau de doute avec un épais brouillard quant à la capacité de l’Algérie du football à pouvoir garantir le lancement de la VAR pour le compte du championnat national au début de la saison prochaine. Même sa réplique aux journalistes l’ayant apostrophé sur la question des deux arbitres ayant annulé leurs premières décisions suite à une «consultation» exagérément prolongée a surpris plus d’un.
Pour lui, tout en tenant de nier en bloc la démarche prônée par ses soldats en tenue de magistrats des terrains, il a donné l’impression qu’il venait de l’apprendre.
Quant à cette éventualité d’introduire la technologie de la VAR pour le futur début du championnat 2024/2025, il faut savoir que l’Algérie est un pays de défis dès lors qu’il y a moins de deux années, on n’avait pas un stade digne où organiser une joute amicale pour notre sélection nationale. Maintenant, on a, dans chaque région, un joyau sportif de niveau mondial. En conclusion, il faut seulement savoir que «si l’on ne sait pas vers quel port on navigue, aucun vent n’est favorable» (Lucius Annaeus Sènèque).