Même si la phase aller n’a pas été indemne de tout reproche au vu du nombre de matchs où les influences arbitrales négatives sur les issues de certaines rencontres de notre sinistré championnat dit professionnel furent décomptées, la place compétitive de notre championnat se retrouve choquée ces dernières semaines par une nouvelle recrudescence de fautes grossières d’arbitrage.
Il faut rappeler que tout a commencé et puis s’est accéléré après l’autosatisfaction orgueilleusement affichée par les responsables en place de l’arbitrage et leurs relais quant à un semblant d’amélioration des résultats enregistrés par les clubs en déplacement avec le «rajeunissement» opéré sur le plan des équipes d’arbitres.
Lesquelles «performances» ne sont pas nouvelles pour le décor arbitral algérien, faut-il le rappeler pour la énième fois à qui feint de l’oublier, encore moins des avancées en la matière qui ne peuvent être considérées comme novatrices pour l’arbitrage algérien car de tout temps et depuis que le championnat algérien de football existe, des clubs ont enregistré des résultats positifs à l’extérieur avec de jeunes arbitres.
Cette auto-proclamation de la CFA en place a provoqué une forme de compétition «mentale» à distance au sein d’une frange d’arbitres cherchant la visibilité médiatique pour s’inscrire dans la démarche tracée par la CFA à en devenir malades, cette «performance» a fait plusieurs victimes parmi les clubs recevant avec des erreurs arbitrales ayant impacté les issues techniques des rencontres. A telle enseigne que cette «répétition» pressante au mauvais goût, devenue pénalisante pour tous les clubs est constatée depuis quelques journées de la phase retour où certaines prestations arbitrales frisent et provoquent le scandale !
Et tout cela en dépit de la menace verbale pesante du «patron» de l’arbitrage algérien de sanctionner sévèrement les fautifs, laquelle menace fut prononcée, voire lancée sur un ton colérique sous une trame d’impuissance à trouver la véritable solution à ce dilemme devant un parterre d’arbitres d’élite. Ce qui inquiète le plus dans cette alarmante situation et reste illustratif, c’est le timing de cette recrudescence et succession de gravissimes erreurs arbitrales commises par des arbitres hautement compétitifs et juste après la fin dudit conclave instructif.
Il y a de quoi rester pensif et interrogatif ! Et là, une question pertinente mérite d’être posée au risque de causer à certains esprits habiles dans le conformisme servile une véritable nausée. Est-ce que le message passe bien entre la CFA et les arbitres, du moins ceux et celles qui étaient présents audit conclave consacré au bilan de l’aller et recommandations pour bien débuter la décisive deuxième phase, et la plus cruciale ?
Et ensuite, l’Algérie a connu un ballet voire une descente de plusieurs formateurs africains que le monde de l’arbitrage continental a connu lesquels ont multiplié les stages où même la VAR fut programmée, étudiée avec un contingent d’arbitres préparé alors que sa mise à l’épreuve pour le championnat local est reportée à la saison prochaine, avalant l’effet d’annonce mal contenue avec ce qu’on constate sur le terrain comme les mauvaises influences obtenues.