Le CET de Bouira arrive à saturation : Une étude pour améliorer la gestion des déchets

14/12/2023 mis à jour: 11:17
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La collecte des ordures ménagères constitue l’une des difficultés que rencontrent les villes du pays. Dans la wilaya de Bouira, la problématique persiste toujours, et ce, en l’absence d’une politique de gestion à long terme. La gestion des déchets représente un problème majeur et crucial. 

Les villages ne sont pas épargnés. La situation dans laquelle se trouvent les quartiers du chef-lieu de wilaya en est une parfaite illustration. S’exprimant à l’occasion d’un point de presse, le directeur de l’environnement de la wilaya de Bouira, Khalil Nour Islam Djaarane, a rappelé qu’une moyenne de 80 tonnes/jour de déchets est collectée dans la commune de Bouira. 

En plus des moyens mobilisés par l’Epic Nadhif (un établissement public à caractère industriel et commercial), le responsable a souligné que quatre autres prestataires privés interviennent dans la collecte des déchets. «Nous avons recensé plusieurs points noirs dans la ville de Bouira», a ajouté le responsable qui a annoncé le lancement d’une étude en partenariat avec l’agence nationale des déchets (AND). 
 

Décidée dans le cadre du schéma directeur de gestion des déchets ménagers et assimilés, qui a pour principale mission d’élaborer un nouveau schéma organisationnel et surtout diagnostiquer la gestion actuelle. Dans la commune de Bouira, la situation ne s’améliore pas et ce, en dépit des moyens mobilisés par le secteur. 
Des quartiers offrent un spectacle hideux avec des dizaines de bacs à ordures débordants de détritus, qui s'entassent même sur la voie publique. 

Pourtant, plusieurs campagnes de nettoiement mobilisant des moyens humains et matériels importants ont été organisées récemment. La situation reste inchangée. 

Par ailleurs, c’est la saturation du centre d'enfouissement technique (CET), qui pose problème. «Le CET est saturé à 100%», a déclaré M. Djaarane, en rappelant qu’une étude visant l’augmentation de sa durée de vie est presque achevée. «Elle vise à augmenter la durée de vie du centre en question de 4 à 5 ans, mais cela est palliative», dit-il en préconisant l’inscription d’un autre centre pouvant éradiquer plusieurs décharges sauvages recensées où des tonnes de déchets y sont déversées. 

 

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