Le bureau des médias à Ghaza a annoncé hier la mort en martyr d’un journaliste des suites de ses blessures lors d’un bombardement sioniste qui a visé sa maison dans la ville de Ghaza il y a deux jours, portant le nombre de victimes au sein de la corporation à 153 depuis le début de la guerre génocidaire dans l’enclave il y a environ 9 mois.
Le Bureau a indiqué, dans un communiqué, que «le nombre de journalistes martyrs s’est élevé à 153 professionnels, hommes et femmes, depuis le début de la guerre génocidaire contre la bande de Ghaza le 7 octobre 2023, après le mort du journaliste Muhammad Mahmoud Abu Sharia».
Selon des sources médicales palestiniennes citées par des médias, le journaliste Abu Sharia a été grièvement blessé il y a deux jours lors d’un bombardement sioniste qui a visé sa maison dans le quartier d’Al Sabra, au sud de la ville de Ghaza.
A plusieurs reprises, les services de presse palestiniens et les organisations de défense des droits de l’homme ont averti que l’armée sioniste, depuis le début de la guerre contre Ghaza, «cible délibérément les journalistes palestiniens pour empêcher la couverture des crimes qu’elle commet à Ghaza».
Les données et statistiques du Comité international pour la protection des journalistes (une organisation non gouvernementale basée à New York) montrent que la guerre actuelle contre Ghaza est devenue «la plus sanglante pour les journalistes» depuis que le Comité a commencé à documenter les meurtres de journalistes dans le monde en 1992.
Le Centre international des journalistes (une organisation non gouvernementale basée à Washington) a annoncé en février que la guerre contre Ghaza avait connu les plus hauts niveaux de violence contre les journalistes depuis 30 ans.