Des experts ont affirmé mardi à Skikda que l’Algérie œuvrait à mettre en exécution ses engagements pris au titre du Cadre de Sendai 2015 de réduction des risques de catastrophe par l’enrichissement de son dispositif juridique.
«L’Algérie déploie de gros efforts pour adapter son système juridique au Cadre de Sendai 2015-2030 par l’introduction de plusieurs amendements à certaines lois liées aux risques majeurs», a indiqué Amina Amari, cadre au ministère de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire et représentante de l’Algérie au Bureau des Nations unies pour la réduction des risques de catastrophes (UNDRR). Intervenant au cours d’une rencontre de formation tenue au palais de la culture Malek Chebel de Skikda sur «les modalités d’élaboration de stratégies locales de réduction des risques des catastrophes selon l’approche japonaise», la même cadre a rappelé que la loi 04-20 relative aux risques majeurs a été adoptée en 2004 après le séisme de Boumerdès (21 mars 2003), signalant que cette loi fait l’objet actuellement d’une révision.