L’Algérie appelle depuis Genève à la fin de l’occupation israélienne

03/10/2024 mis à jour: 00:18
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L’Algérie a affirmé que le retour de la sécurité et de la stabilité au Proche-Orient dépend de la nécessité de faire taire les armes et de la fin de l’occupation dans tous les territoires arabes occupés, en tant que «solution juste, pérenne et définitive au conflit arabo-israélien».

C’est ce qui ressort de l’intervention du chef de la délégation algérienne et représentant permanent de l’Algérie auprès de l’Office des Nations unies à Genève, Rachid Bladehane, lors du débat général sur le 7e point de l’ordre du jour de la 57e session du Conseil des droits de l’homme (CDH), concernant la situation des droits de l’homme dans les territoires palestiniens et les autres territoires arabes occupés.

«L’Algérie est fermement convaincue que le retour de la sécurité et de la stabilité au Proche-Orient dépend de la nécessité de faire taire les armes et d’étendre l’autorité du Droit international, et de la fin de l’occupation dans tous les territoires arabes occupés, en tant que solution juste, pérenne et définitive au conflit arabo-israélien», a-t-il dit.

Le représentant de l’Algérie à Genève a souligné que cette session «se tient dans un contexte marqué par la poursuite de la guerre inique menée par l’occupant israélien contre le peuple palestinien, et qui a touché d’autres pays arabes, la dernière agression en date étant celle menée contre le Liban avec des centaines de victimes et de blessés et plus d’un million de déplacés», précisant que l’annonce par l’entité sioniste d’une offensive terrestre contre le Liban était «une aventure dont les répercussions sont imprévisibles sur la paix et la sécurité au Proche-Orient».

Après avoir averti que «ce comportement scandaleux, bafouant les lois et us internationaux, risque de plonger la région toute entière dans un cycle de conflits et de guerres et présage une nouvelle catastrophe humanitaire», le diplomate a souligné que face à cette situation, «l’Algérie interpelle la conscience de la communauté internationale et l’exhorte à agir rapidement pour prendre des mesures concrètes pour imposer le respect des droits fondamentaux du peuple palestinien, notamment en interdisant l’approvisionnement de l’occupant en armes et en l’obligeant, par le biais de sanctions politiques et économiques, à se conformer à toutes les résolutions onusiennes et aux décisions de la Cour internationale de justice (CIJ), en exécutant un cessez-le-feu immédiat et en mettant un terme aux opérations de déportation forcée, de torture et à la politique de discrimination.

L’Algérie a également appelé la communauté internationale à accélérer le retour de l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA), pour exercer ses activités en Palestine et lui permettre d’accomplir ses missions essentielles visant à atténuer les souffrances du peuple palestinien et à traiter les causes profondes de la situation au Proche-Orient, et qui consistent essentiellement en l’occupation coloniale des terres palestiniennes qui dure depuis 76 ans et que la guerre contre Ghaza et l’escalade au Liban ont mis à nu».

L’Algérie a enfin insisté sur la nécessité de «redoubler d’efforts internationaux pour relancer le processus de paix basé sur la solution à deux Etats et l’établissement de l’Etat de Palestine sur les frontières de 1967, avec El Qods comme capitale, en garantissant le droit au retour des réfugiés palestiniens». 
 

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