Plus de 800 souscripteurs AADL de la wilaya de Blida ne savent plus à quel saint se vouer pour voir leur mésaventure prendre fin. En effet, ces citoyens dont la souscription a été finalement acceptée suite à des recours ne cessent de prendre leur mal en patience... faute de logements disponibles ! Il y a deux ans, ils ont payé leur première tranche, puis plus rien ! Le site devant abriter les logements qui leur sont officiellement destinés (hauteurs de Meftah) fait l’objet d’une opposition de la part de personnes se proclamant les propriétaires des lieux. Du coup, deux ans après le paiement de la première tranche, les travaux sont à 0% d’avancement à cause de ce contentieux qui risque de durer dans le temps...
Dernièrement, ils ont mené un sit-in devant le siège régional de l’AADL pour faire valoir leurs droits. Par crainte de voir leurs problème s’inscrire dans la durée, ils ont exigé à l’AADL de les «dispatcher à travers les différents sites, là où il y a un surplus de logements», ont-ils insisté. Mais l’AADL évoque l’absence de surplus...
Des protestataires interpellent carrément le wali de Blida pour qu’une solution soit trouvée à leur épineux problème. «Le wali est le chef du gouvernement de son territoire. Le président de la République a donné à ces commis de l’Etat plus de prérogatives lors de sa dernière rencontre avec les walis du pays. On espère une réaction favorable de le part de notre wali pour avoir notre droit au logement», espèrent-ils.