La voie ferrée traversant la ville de Chlef : Le retard perdure dans la réalisation de ponts ferroviaires

Les accidents de train ont fait 6 morts en 2022 et autant en 2021, en particulier sur la voie ferrée traversant la ville de Chlef jusqu’à Boukadir. Pendant ce temps, le projet de réalisation d’une  dizaine de passerelles ferroviaires  (autoponts et trémies), prévues de longue date, se fait encore attendre pour des raisons inexpliquées. La base vie  de l’entreprise publique de réalisation de ces infrastructures est pourtant en place à l’entrée est de la ville depuis longtemps. Que s’est-il passé ?  Qu’est-ce qui empêcherait le lancement de cette opération  tant attendue par les riverains et les usagers de manière générale ? Autant de questions qui restent sans réponse pour le moment, en dépit du besoin pressant de doter la ville et ses périphéries sud de ces équipements indispensables, aussi bien pour la protection des personnes et des trains que pour faciliter le passage  des automobilistes entre les deux rives. La circulation est telle que des chaînes de véhicules se forment quotidiennement devant les passages à niveau, surtout lorsqu’il y a des manœuvres de trains de marchandises à l’entrée est de la gare ferroviaire de Chlef.  Certains passages à niveau nécessitent une amélioration de  la voie routière sur les rails empruntée par les automobilistes et piétons. Il faut dire qu’hormis une nouvelle trémie qui a été réalisée à Oued Sly dans le cadre de la construction d’une nouvelle gare, le reste des communes traversées par le train, comme Chlef, Boukadir, Oum Drou et Oued Fodda, demeure sans les passerelles indispensables. En clair, et comme le train fait partie intégrante de la ville, les autorités concernées et les responsables en charge des investissements ferroviaires doivent se pencher sur ce problème qui préoccupe un grand nombre de citoyens du chef-lieu de wilaya, compte tenu du déficit accusé dans la mise en place de ponts et passerelles sur le chemin de fer en question. Il s’agit d’une nécessité fondamentale imposée par la croissance de l’urbanisation au sud de la ville de Chlef, avec les nombreuses cités d’habitation construites à cet endroit, à l’image de la nouvelle ville de Hay Bensouna.