L’un des fleurons de l’industrie nationale des Hauts Plateaux, la SCAEK (filiale du groupe GICA), au demeurant en pleine expansion de production à l’exportation judicieusement programmée et savamment bien étudiée, a fêté, le 5 juin, la Journée mondiale de l’environnement sur son site de production sise à Ain El Kébira, d’une manière remarquablement réfléchie.
En effet, après avoir satisfait aux besoins locaux, régionaux et nationaux, en assurant et mis en dépôt de gros stocks stratégiques, la SCAEK s’est mise en conformité de certification internationale requise, et ce, après avoir accédé à l’exigence de ses partenaires étrangers par une mise à niveau de ses productions aux normes internationales. Pas que. Car en parallèle de cette production colossale, un effort gigantesque a été consenti, et toujours en cours, en direction de la protection de l’environnement en se pliant aux standards écologiques requis en suivant des protocoles et expertises dument établis.
La conférence-témoignage de l’expert dûment reconnu sur la place nationale des défenseurs acharnés de l’environnement, Lamri Tedjar, en l’occurrence le Docteur émérite en environnement à l’université de Sétif, faculté de médecine. Lequel profitant de l’opportunité de cette journée, a eu le mérite de relater les consignes données avec l’accompagnement assuré par son équipe et le suivi des différentes étapes réalisées par la SCAEK pour atteindre un niveau appréciable dans le domaine fait, désormais, chaud au dos en relevant les efforts soutenus de ce géant du ciment dans le domaine de la protection de l’environnement. Avec, néanmoins, la consigne rabâchée à chaque occasion de maintenir la cadence des efforts déployés.
Pour s’enquérir de la réalité sur place, il fallait faire un tour à travers les différents sites de la cimenterie en compagnie du premier responsable, le PD-G de la SCAEK, Laid Khaber, et ses collaborateurs.
D’emblée, à l’entrée de l’administration de l’usine, aux alentours des stations de concassages et fours, des silos de stockage, des espaces verts ornés d’arbres de troène européen, d’Eucalyptus et de rosiers en période de floraison dans les parages avec des abeilles en pleine opération de butinage.
La présence de ces abeilles hypersensibles à un certain seuil de présence de poussière dans l’atmosphère et sur les feuilles est une preuve irréfutable que les filtres à manches mis en place, depuis 2006, accomplissent convenablement leur mission de filtrage et de nettoyage.
Autre fait à retenir de cette journée mémorable dans l’esprit des représentants de la presse nationale, c’était la programmation d’une opération symbolique de plantation d’une trentaine d’arbres d’embellissement dans les espaces vides de l’usine. Passant à la communication démonstration du PD-G de la SCAEK, qui expliqua les différentes étapes de production du ciment, en passant par ce produit tant convoité de l’étranger qu’est ce clinker avec les spécificités du pétrolier et incuit.
A rappeler que la cimenterie de Ain El Kébira fut inaugurée en 1978 par le défunt président Houari Boumediene. Depuis 2017, la cimenterie est passée à la deuxième ligne de production pour atteindre les 3 millions de tonnes de production/an avec quatre produits certifiés. Située sur une étendue de 500 ha avec un effectif de plus de 650 employés, la SCAEK s’est mise au diapason de la technologie de pointe par une mise à niveau digne des grandes entreprises de production mondiales. Le défi de la SCAEK avec ses énormes potentialités certifiées est résolument conjugué au présent avec une projection, déjà pleinement assumée, sur un proche futur avec une expertise construite sur une trame d’expérience pour atteindre les objectifs de satisfaire l’exigence d’une opération exportation massive digne de la qualité de ses produits dument labellisés.