Première alerte en novembre dernier quand un sérieux protocole a été installé à Marseille pour faire face à un éventuel tsunami provoqué par un séisme majeur dans le nord de l’Algérie, les scientifiques déclarant qu’un tremblement de terre en Algérie de très forte magnitude laisserait à la ville française la plus algérienne seulement une heure avant l’arrivée de la vague sur ses côtes, soit une invasion beaucoup plus rapide qu’une armada de harraga.
Deuxième signal, la Banque mondiale dans son rapport sur l’Algérie pour l’année 2021 qui, au-delà de souligner les mauvaises performances économiques du pays et la bureaucratie, énumère la pauvreté, ce qui n’a pas plu aux riches gouvernants et leurs enfants, mais surtout évoque un séisme de forte magnitude à Alger !
Possible ? Oui bien sûr, c’est une zone sismique, en 1715 Alger fut détruite par un tremblement de terre de force 9, selon les calculs après-coup des sismologues, sans oublier la forte secousse de 5,8 en 2003.
Un séisme majeur serait une catastrophe de par la vétusté du bâti, les concentrations de population, les constructions anarchiques et l’absence de contrôle des organismes de contrôle qui contrôlent les organismes de contrôle, une simple pluie faisant encore des morts.
Un séisme de force 8 ? Les Algérien(ne)s organiseront, comme à leur habitude, des chaînes de solidarité, les islamistes diront que c’est une punition divine pour le fort taux de jupes enregistré cette année, les gouvernants annonceront que le peuple algérien est fier, digne et courageux, et qu’il va se relever de cette nouvelle épreuve, même mort.
La bonne nouvelle est que Loth Bonatéro, astrophysicien, parapsychologue et vétérinaire, a aussi prévu de forts séismes pour la fin de l’année dernière, ce qui n’est pas arrivé, ainsi que d’autres séismes de magnitude importante pour l’année en cours. Comme Kamel Rezig, qui dès qu’il parle d’un produit alimentaire, celui-ci disparaît ou augmente, tout ce que prédit en général Bonatéro n’a pas lieu. Tout va bien.