Les experts qui ne sont pas morts l’affirment, le variant Omicron serait le dernier, apparenté à une forte grippe qui déjà annonce l’immunité collective et la relative faiblesse de la dernière mutation du fameux virus Covid- 19 qui empoisonne le monde depuis deux ans.
Si la planète pourra souffler en attendant un nouveau virus ou une comète qui s’écrasera sur la Terre, pour l’Algérie ce n’est pas fini, la mutation tant espérée du régime ne s’est toujours pas opérée et les promesses d’un Etat démocratique et civil sont toujours suspendues en l’air avec ces luttes au sommet autour de la mainmise sur les leviers de commande, pouvoirs de nominations et appareils, sécuritaires entre autres, qui ne génèrent toujours que de l’inertie sur le terrain politique, économique ou même culturel.
Deux ans après l’accession du Président, pratiquement aucune des 54 promesses évoquées par le candidat n’ont été réalisées et le bilan de mi-mandat en juin prochain risque fort de ne pas changer de valeur.
L’immunité collective contre le virus de l’autocratie n’est donc toujours pas atteinte et maladie très contagieuse, un démocrate sincère devenant rapidement un dictateur convaincu une fois nommé au pouvoir, elle continue à faire des victimes, citoyens à la recherche d’un papier ou d’une autorisation, jeunes chômeurs, hommes politiques non adoubés par la Centrale, industriels honnêtes, économistes sérieux ou cinéastes.
Y aurait-il un vaccin ? Le raqi Belahmar, dont on vient d’apprendre par l’ex-entraîneur Saadane qu’il était aux côtés de l’équipe nationale pour la faire gagner par le paranormal, aurait pu aider mais lui-même ayant été assassiné, il faut conclure qu’il n’a même pas pu trouver un remède contre sa propre mort. Qui pourrait guérir le pays de sa maladie et engendrer sa dernière mutation Omicron ?
Probablement pas le ministre de la Santé avec son air grave et perpétuellement fatigué, qui donne l’impression de cacher le cancer de son patient tout en lui prescrivant du paracétamol.