L'entrée de la Roumanie et de la Bulgarie dans l'espace Schengen marque en effet une étape significative après 13 ans d'attente. Cette adhésion partielle, bien que limitée aux aéroports et aux ports maritimes pour le moment, revêt une forte valeur symbolique pour les deux pays.
Cela représente non seulement une normalisation des relations, mais aussi un symbole de dignité pour les citoyens roumains et bulgares qui peuvent désormais voyager plus facilement au sein de l'Union européenne.
Cependant, cette avancée est également confrontée à des défis, notamment en raison du maintien des contrôles aux frontières terrestres, en particulier en raison du veto de l'Autriche par crainte d'un afflux de demandeurs d'asile. Cela a suscité des frustrations, notamment chez les transporteurs routiers, qui subissent toujours des délais importants aux frontières.
Malgré ces obstacles, les autorités roumaines et bulgares voient cette adhésion comme un pas vers l'attractivité économique et touristique de leurs pays respectifs. Elles espèrent également que cela renforcera la sécurité, notamment en renforçant les contrôles pour lutter contre la traite des êtres humains et l'immigration illégale.
Bien que l'adhésion complète à l'espace Schengen reste un objectif à atteindre, cette avancée constitue néanmoins une étape importante dans le processus d'intégration européenne pour la Roumanie et la Bulgarie.