Le recours que l’US Souf a introduit auprès du Tribunal arbitral du sport algérien (TAS), ensuite auprès de celui de Lausanne sur l’affaire qui l’oppose à la Ligue de football professionnel (LNF) «serait en train de tourner en faveur du club soufi», souffle une source proche du dossier.
Si cela se confirme, la LFP se retrouverait dans de beaux draps et un cadeau empoisonné sur les bras. La Ligue 1 compterait 17 clubs au lieu de 16. A l’origine de l’affaire, le non-enregistrement des joueurs de l’US Souf, nouveau promu, sur la plateforme de la FAF dédiée à cette procédure. S’en est suivi un bras de fer entre les deux parties (club - ligue).
L’affaire a atterri sur le bureau du TAS de Lausanne qui a demandé un complément d’informations à la FAF. Jeudi, la fédération a été destinataire d’une correspondance du TAS l’informant qu’un «délai de 4 jours, à compter du 13 septembre 2024, pour fournir les informations indiquées». Le 17 septembre 2024, le TAS communiquera sa décision finale qui est exécutable et non susceptible de recours. Si le TAS de Lausanne donne gain de cause à l’US Souf, la LFP et la FAF assumeront leurs responsabilités. Un championnat à 17 clubs serait inévitable, nonobstant les pénalités qui vont avec. Le 17 septembre, les parties concernées seront fixées, chacune de son côté, sur les conséquences de cette affaire qui n’était pas inévitable.