La réception physique de l’Institut national supérieur du cinéma (INSC), créé par décret exécutif n°23-191 du 17 mai 2023, est programmée pour la fin du mois de juin prochain, selon une source proche du dossier.
Cet établissement relève de deux départements ministériels : le ministère de la Culture et des Arts et le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, à l’instar de l’ENSCRBC de Tipasa. Les futurs bacheliers pourront choisir l’une des spécialités proposées dans leur formation, en l’occurrence l’image, le son, l’écriture des scénarios, le script, les montages vidéo, la gestion de production et l’industrie cinématographique.
Cette infrastructure, dédiée au cinéma, s’étend sur une superficie de 8000 m2. Initialement, ce foncier était affecté pour abriter le CNPA (Centre national de la photographie d’art), selon l’arrêté n°149 du 22 février 2005, signé par le défunt wali Hadj Mohamed Ouchen.
Malheureusement, une fois achevée, des fonctionnaires avaient occupé les logements du CNPA, en se fichant allègrement de l’état de dégradation de cette infrastructure neuve du secteur de la culture, en dépit des écrits publiés dans la presse nationale (El Watan, ndlr).
Il faut reconnaître que l’actuel ministre de la Culture, Soraya Mouloudji, aura été finalement l’unique membre du gouvernent qui avait décidé d’assainir le cas de ce projet achevé, en libérant les quatre logements duplex et la vingtaine de studios, tous occupés par des cadres de son département MCA.
Hélas, le joyau, livré à l’abandon et au vandalisme, a été dégradé, laissé en déliquescence. Le CNPA n’a jamais été opérationnel. Sur instruction du président de la République, il a été décidé de modifier l’intitulé du projet, afin de le transformer en INSC d’abord et ensuite entamer les travaux de sa réhabilitation et de son confortement.
Une course contre la montre s’engage afin de procéder à la transformation de l’immense structure, pour l’adapter aux aménagements de l’INSC. L’agence nationale de gestion et des réalisations des grands projets de la culture (ARPC) est appelée à se charger de la réalisation.
La réévaluation financière atteint un montant avoisinant les 311 millions de dinars, sachant que l’Autorisation Programme (AP) initiale s’élevait à 138 millions de dinars. Les conséquences du non-respect des délais de réalisation des projets inhérents aux équipements publics et leurs réévaluations financières font partie de la gestion traditionnelle de la wilaya de Tipasa.
Selon notre source, un appel d’offres sera lancé incessamment pour l’acquisition des équipements des différentes structures de l’INSC, administratives, pédagogiques, hébergement, restauration.
Théoriquement, l’année universitaire 2024/2025 sera enrichie par la mise en service de l’INSC de Koléa. L’ARPC avait été destinataire d’un document du CTC de Tipasa, référencié n°101/cde-tip/2024 du 25 mars 2024, relatif à la nouvelle évaluation structurale, relative à l’extension d’un niveau de charpente métallique du bloc studio de l’INSC.