En février dernier, des dizaines d’habitants d’Ouled Ali, Benbakhta et Chouarbia, dans la commune de Khemis El Khechna, ont protesté devant le siège de la wilaya afin de réclamer l’amélioration de leurs conditions de vie.
Le lendemain, une délégation des protestataires a été reçue par le P/APC et des membres de l’exécutif en vue de répondre à leurs doléances. «Il n’y a eu aucun changement depuis», déplore un habitant d’Ouled Ali avant d’énumérer les carences qui rendent leur vie très difficile. « La salle de soins est toujours fermée, alors que le P/APC s’est engagé à l’aménager afin de la mettre en service. Le projet du gaz est bloqué depuis plus de deux ans.
L’entrepreneur a quitté le chantier après la pose des canalisations, mais nos foyers maisons ne sont pas encore raccordés au gaz et plusieurs habitations n’ont pas de réseau d’assainissement», s’indigne-t-il.
A Sidi Bakhti, les villageois sont alimentés en eau potable une fois tous les jours. Là aussi, ce n’est pas les projets qui manquent. «L’opération de réalisation des conduites d’AEP est bloquée depuis plusieurs mois», s’indigne Alel (42 ans), ajoutant que la route reliant la localité à Chouarbia est impraticable.
Un autre villageois demande ce qu’attendent les autorités pour ouvrir la salle de soins réalisée en 2023 à Hai Ellouz afin d’assurer les soins de base aux habitants. «Le P/APC et ses adjoints nous ont promis de l’ouvrir en mars. C’est ce qu’ils ont même déclaré à la presse, mais ils n’ont pas tenu leurs engagements», déplore-t-il.