L’ancien international Kamel Tahir a gardé les buts de l’USM Alger (1966-1970) et de la JS Kabylie (1970-1977) avec qui il a remporté deux titres de champion d’Algérie (1973-1974 et 1976-1977) et une coupe d’Algérie (1976- 1977) et comptabilise 11 sélections en équipe nationale demeure un observateur très attentif de la situation et l’évolution du football en Algérie.
Bien que retiré du circuit, il garde un œil sur ce qui a été sa passion, le football. Il ne cache pas sa joie de voir la JS Kabylie «le club de mon cœur, dit-il, revenir au premier plan. La JSK est en train de réaliser une bonne saison, comme l’attestent ses résultats. Elle a toutes les chances de terminer sur le podium et de renouer avec la Ligue des champions. Le club est taillé pour cette compétition. C’est tout le mal que je lui souhaite».
Il profite de cette occasion pour s’incliner devant la mémoire de feu «Moh Chérif Hannachi, le joueur et ensuite le président emblématique qui nous a quittés il y a quelques mois. Il a tout donné pour la JSK sur et en dehors du terrain.
Avec les hommes qui l’ont précédé à la tête du club, ils ont donné une dimension continentale au club de Tizi Ouzou. Je profite pour souhaiter que le nouveau stade de Tizi Ouzou porte son nom. Il le mérite. Il a consacré toute sa vie à la JSK».
Sur l’état du football algérien, Kamel Tahir déclare : «Je préfère ne pas faire de commentaires sur ce chapitre parce que je n’ai pas toutes les données pour pouvoir me prononcer. Toutefois, je reste persuadé que notre football peut faire mieux, surtout sur le plan local, si les moyens sont mis à la disposition des entraîneurs et des joueurs. L’Algérie est un pays de football et son réservoir de joueurs est immense», conclut celui qui, après une longue et riche carrière, s’est retiré du vacarme du football sans beaucoup de regrets.