- Vous êtes à la tête du Jeune Indépendant en 2016. Quelles ont été vos premières missions ?
Il a été d’abord question, lorsque j’ai pris les rênes du Jeune Indépendant, d’optimiser les dépenses et de faire en sorte à ce que le journal retrouve sa ligne éditoriale et son éthique qui correspond à la culture d’Etat et l’éthique du pays.
J’ai donc tout mis en œuvre afin que le journal défende les intérêts du pays en priorité. Il fallait par ailleurs réorganiser la rédaction en modernisant les outils de travail et en faisant en sorte que le journaliste et l’employé de manière générale, se retrouve dans un environnement adéquat, dans lequel il peut travailler sereinement.
- Qu’en est-il de la position du journal face à la menace extérieure ?
Il était question à ce que le journal réponde au défi auquel fait face le pays, à savoir les menaces externes et internes. Il était important pour nous de sensibiliser l’opinion publique quant à ces dangers.
Nous avons donc travaillé en ce sens que ce soit à travers du contenu produit «maison» ou en faisant appel à des experts et des voix externes au journal qui cadrent aussi bien avec la ligne éditoriale du journal que les intérêts du pays.
- La formation continue, votre cheval de bataille...
Durant les cinq dernières années, nous avons intensifié les sessions de formation continue et avons également instauré un cycle de formation en collaboration avec des institutions internationales ainsi que le ministère de la Communication.
D’ailleurs, ce dernier a lancé des cycles de formation au sujet de nombreuses thématiques, à l’exemple des fake news, le rôle des réseaux sociaux dans la fabrication de contenu ou bien si ces derniers peuvent réellement constituer une réelle inquiétude pour les autorités en matière de diffusion des fake news.
- Sur quelle base se fait le choix de vos sujets ?
Nous sommes un journal sérieux, qui réponde aux exigences des lecteurs, notamment les préoccupations des retraités, de l’éducation et tous les autres secteurs qui ont été pris en charge dans le cadre du programme du Président mais également toutes les préoccupations qui devaient être portées à la connaissance des autorités ou des pouvoirs publics.
- Quelles sont les aspirations du journal à l’aube de sa 35e année ?
Le Jeune Independent, qui a fêté récemment sa 34e année d’existence, souhaite continuer sur cette voie et aspire à consolider son statut de référence en matière de création de contenu, conforme aux attentes de ses lecteurs ainsi qu’aux exigences éditoriales et éthiques, et cela, suivant les intérêts du pays lorsqu’il s’agit de les défendre ou les mettre en valeur.
Vous n’êtes pas sans savoir que de nombreuses menaces guettent le pays. Cette situation exige donc à tout professionnel de manière générale et de toute personne ayant un sens de l’éthique journalistique en particulier, de les prendre en charge convenablement.