La qualification aux Jeux olympiques d’été Paris 2024 figure dans la liste des objectifs assignés aux techniciens et athlètes de la discipline. C’est dans ce cadre que les judokas sont en Australie depuis quelques jours pour prendre part à l’Open d’Australie qui débute dans les prochaines heures.
Les judokas qui sont à Perth sous la direction de l’entraîneur de la sélection de haut niveau, Meziane Dahmani, vont tenter de récolter le maximum de points afin d’atteindre la barre fixée pour la qualification fixée par la Fédération internationale. Les épreuves devraient débuter samedi à Perth. Juste après, les athlètes se rendront à Tokyo où ils seront en stage jusqu’au début du grand chelem de Tokyo.
Sur les objectifs et la préparation en cours, Meziane Dahmani indique que «cela fait 7 mois que les athlètes sont sur la brèche. La qualification aux Jeux olympiques de Paris 2024 est un objectif difficile à atteindre. La compétition est féroce. Dieu merci, deux athlètes (Driss Messaoud et Bouamar Yasser) ont déjà décroché le sésame pour Paris. Un troisième (Mohamed Lili) est sur la bonne voie. Avec la multiplication des stages et compétitions, il a de grandes chances de décrocher la qualification. Nous faisons tout pour avoir le maximum de qualifiés aux JO de Paris 2024 ». Il faut engager les athlètes dans le maximum de compétitions internationales. Il reste 7 mois avant d’atteindre cet objectif. A la fin mai 2024 prendront fin les qualifications.
Deux étapes importantes figurent dans le programme de préparation de la sélection drivée par Meziane Dahmani : «Les athlètes seront inscrits aux prochains Jeux africains qu’abritera la Zambie qui seront suivis dans la foulée par le championnat d’Afrique qu’organisera l’Egypte, la veille du délai fixé pour arrêter la liste des judokas qualifiés aux JO Paris 2024. Aux côtés des deux athlètes déjà qualifiés aux jeux de Paris, il y a Mohamed Lili qui n’est pas loin de décrocher la timbale s’il maintient son rythme actuel avec de belles performances (l’or aux Jeux arabes, le bronze au Championnat d’Afrique et la même médaille aux Jeux mondiaux.
Bouamar Yasser garde ses chances de qualification intactes. Zine Ouail n’a pas eu cette chance, faute de pouvoir faire un régime pour réduire son poids.» Le coach Dahmani est optimiste par rapport au travail effectué depuis son arrivée à la tête de la sélection (garçons) de haut niveau en décembre 2022. Reste à espérer que le travail qu’il a accompli ne soit pas parasité la veille du grand rendez- vous olympique l’été prochain en France. Le travail réalisé depuis son arrivée à la tête de la sélection plaide en sa faveur.
Deux athlètes algériens ont déjà le billet en poche. Un troisième peut les rejoindre. C’est tout l’espoir que l’intéressé fonde sur ses protégés qui devraient rentrer au pays dans quelques semaines avec un autre judoka qualifié aux JO 2024.