Que s’est-il passé ? Pourquoi l’ASO a-t-elle flanché dans les derniers instants de la rencontre, alors qu’elle menait 2 à 1 à 17 minutes de la fin du temps réglementaire ? Il faut dire que les joueurs de la JS Saoura ont bien réagi, après la démission de leur entraineur Cherif Hadjar et la lourde défaite (4 à 0) essuyée, une semaine auparavant, face au Mouloudia d’Alger.
Ils ont, en effet, profité du relâchement et des carences des Chéliffiens dans les ultimes minutes du match pour revenir dans la partie et inscrire le but de l’égalisation à la 73’ puis celui de la victoire à la 85’.
Pour leur part, les joueurs de l’ASO, qui ont pourtant réussi à ouvrir le score par Evra à la 20’, ont encaissé le but de l’égalisation à la 36’, avant de reprendre l’avantage grâce à un deuxième but du même Evra à la 47’. Cependant, ils concéderont une nouvelle égalisation à la 73’, puis le troisième but de la victoire pour les Bécharis à la 85’.
Alors que son équipe menait 2 à 1 jusqu’à la 73’, l’entraineur de Chlef, Kais Yaakoubi, avait décidé, juste après la pause, d’effectuer cinq changements en faisant sortir le meneur de jeu Abdelkader Boussaid, le défenseur Achour, le milieu de terrain Zenasni et les attaquants Moulay et Mustapha Allili (auteur des deux passes décisives ayant permis à son coéquipier Evra de réaliser le doublé).
Force est de constater que malgré l’incorporation en deuxième mi-temps de Belarbi, Haddouche, Juba Aguieb, Arab et Souibaa, les Chéliffiens n’ont pu préserver leur avantage ni obtenir au moins le nul alors qu’ils menaient au score pendant 72 minutes, avant de se faire surprendre par la JSS, à quelques minutes seulement de la fin d’un match à rebondissements.
En tout cas, le staff technique de l’ASO devrait se pencher sur les causes de cette amère défaite et apporter les solutions qui s’imposent, car perdre de cette manière n’est guère rassurant pour la suite de la compétition.