Trente-trois films algériens concourront aux côtés d’œuvres de 14 pays à la 18e édition des «Rencontres cinématographiques de Béjaïa» qui seront organisées du 23 au 28 septembre sous le slogan «Le Cinéma et la ville», ont annoncé les organisateurs de cette manifestation.
Le directeur artistique des Rencontres cinématographiques de Béjaïa, Abdel Hakim Abdelfattah, a précisé lors d’une conférence de presse consacrée au programme de la 18e édition à la Cinémathèque d’Alger, en présence du directeur du festival Ahcen Kraouche, que «33 films, dont 5 longs métrages romanciers, 18 courts métrages et 10 documentaires, ont été programmés parmi 387 films nominés» relevant que «la majorité des films participants seront projetés pour la première fois en Algérie en présence de la plupart de leurs réalisateurs».
Cet événement cinématographique, qu’abritera la cinémathèque de Béjaïa, verra des projections de films dont le thème principal est «Le Cinéma et la Ville», de différents pays, à l’instar de la Palestine, la Guinée, le Brésil, l’Allemagne, l’Italie, la Suède, l’Egypte, le Liban, la France, la Belgique, la Tunisie et le Canada, et qui porteront également sur d’autres thèmes, comme la mer, la musique et le patrimoine, selon la même source.
Des courts métrages ont été choisis aussi, comme Fal Nadkhol de Nasser Ben Salah, Tassaloul, de la réalisatrice Imane Salah, Wahad, zouj, tlata, de Idir Hanifi, Dibossoli, de Youcef Mansour, Taftafa wa el maknin, de Amir Ben Saïfi, Nia, de Imèn Ayadi, El raï rayi, de Walid Chikh, Achkal, du réalisateur tunisien Youcef Chebbi.L’évènement sera également l’occasion de projeter plusieurs longs métrages, parmi lesquels La dernière, des réalisateurs Damien Ounouri et Adila Bendimrad, Le chant de la sirène, d’Arezki Larbi, Bir’em, de Camille Clavel, mais il sera également question de projections de films documentaires avec notamment celles du Gardien des mondes, de Leila Chaibi et Miao, de Allia Louiza Belamri. D’un autre côté, une rencontre autour du sujet «la ville et le cinéma» sera organisée avec la participation de réalisateurs, producteurs, et critiques de cinéma, en plus de la consécration d’un espace café-cinéma, en présence de réalisateurs des œuvres projetées et des cinéphiles.
Aussi, cette édition des rencontres cinématographiques de Béjaïa verra la consécration de plusieurs ateliers, dont un atelier de formation encadré par le réalisateur Karim Aïnouz, ainsi que d’autres ateliers «écriture de scénarios, réalisation, et casting», en ajoutant que des «projections de films de proximité sont également prévus au niveau des villages».
A son tour, le directeur des rencontres cinématographiques de Béjaïa et président de l’association Project’heurt, Ahcène Kraouche, a évoqué les conditions logistiques qui ont marqué cette 18e édition de rencontres cinématographiques de Béjaïa, qui revient après une coupure de 3 ans, en saluant le support des différents financeurs du secteur public, notamment celui du ministère de la Culture et de ses institutions, ainsi que de quelques collaborateurs économiques locaux privés venus apporter leur soutien pour l’organisation et la pérennité de cette manifestation cinématographique, ajoutant que «le budget dédié à la gestion des rencontrse est estimé à environs 8 millions de dinars».