Journée mondiale de l’arbre : «Rando propre» au Lac Noir d’Adekar

22/03/2022 mis à jour: 00:21
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Une véritable bouffée d’oxygène en milieu sylvestre

La première édition de l’événement Forêt-ever, baptisée Rando-propre, initiée par l’association Afus-Afud d’Adekar, a eu lieu le week-end dernier pour marquer la Journée mondiale de l’arbre par des actions concrètes. 

Vers 9h, des citoyens et des associations venus de différentes localités de la wilaya de Béjaïa se sont regroupés au niveau de l’auberge de jeunes sise au lieu-dit Lambert. Après avoir pris des rouleaux de sacs poubelles, un groupe de personnes se dirige à destination du lac noir, ratissant les bordures de la route comme un peigne fin en ne laissant aucun déchet derrière eux. 

Pendant ce temps, une autre équipe s’est affairée à planter des arbres à proximité du stade communal. Lors de la première halte des randonneurs-ramasseurs de déchets au niveau de la fontaine Tamda Boulhou, à 2 km du lieu de départ, des universitaires de Béjaïa et de Tizi Ouzou ont profité pour donner des cours-flash sur la flore qui peuplent la forêt de l’Akfadou. 

Tout au long du chemin et des discussions qu’on a entamées avec les personnes des différents groupes, on a remarqué que certains sont rodés et sensibles aux questions environnementales, d’autres ne sont là que pour faire la marche en pleine nature. Mais il y a un seul sentiment partagé par tous, c’est l’indignation contre les affres désastreuses qu’a subies cette forêt. Tout au long des 14 km que nous avons parcouru, nous n’avons rencontré aucune bande de singes, ni d’oiseaux comme les grives qui creusent leurs nids dans les troncs d’arbres, ni autres animal comme les sangliers et les vaches qui figurent jadis dans le décor des paysages de cette forêt. Franchement niet  ! Les longues caravanes de véhicules, de motos ont fini par chasser la faune de son domicile. 

En arrivant au lieu-dit Aguelmim Aberkane (Lac noir), notre œil est braqué directement vers les dizaines de sacs-poubelles ramassés par les premiers arrivés. 

Pire encore, on découvre le tapis floral qui entoure le bassin complètement gommé. Et que le niveau d’eau après la fin de l’hiver est au plus bas, ou presque asséché. Un tableau de désolation.

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