Les importantes précipitations enregistrées, mardi et mercredi derniers, sur la région de Tiaret ont fait sortir de leur lit plusieurs oueds, non sans générer des dégâts, inondations et malheureusement la perte d’un bébé âgé de quelques mois.
Cette dernière victime, qui se trouvait en compagnie de trois autres membres de sa famille dans une voiture tombée en panne près de l’oued Medrissa, a été happée par la violence des flots et son corps n’a été repêché par une unité de la Protection civile qu’une heure après.
Les autres membres de cette famille rurale ont été évacués vers la polyclinique de la ville de Medrissa, 45 km à l’est de Tiaret, et ont pu regagner le domicile familial. L’occasion pour le chargé de communication Rabah Boukhari de faire le point sur ces crues automnales génératrices de bienfaits mais qui auront occasionné quelques désagréments.
Rabah Boukhari déclare :«Les pompiers ont dû intervenir pour secourir au moins une vingtaine de personnes dont celles se trouvant pris au piège des eaux dans l’oued Souslem, à Nadhora et dans d’autres circonscriptions, évacuer les eaux dans plusieurs communes, comme à Aïn Dheb, Sougueur, Frenda, Hamadia, Medrissa et Aïn Kermès.»
Les bourrasques, pour éphémères soient-elles, ont quand même obstrué des voies routières et même les routes nationales 23 et 14, selon l’officier Chibani Sabeur de l’unité routière de la Gendarmerie nationale.
A Aïn Bouchekif, la crue a fait sortir l’oued éponyme de son lit pour gagner certains quartiers mais globalement, il n y a pas eu de dégâts humains.