Une cérémonie de fin d'études pour la septième promotion des étudiants de l'Institut africain pour l'eau, des énergies renouvelables et du changement climatique s'est déroulée la semaine dernière à Tlemcen.
Cette promotion est composée de 61 étudiants provenant de 27 pays africains, dont neuf Algériens. Ces étudiants ont suivi un programme de deux ans de master dans quatre spécialités, à savoir l’ingénierie de l'eau, la politique de l'eau, l’ingénierie énergétique et la politique énergétique, comme l'a souligné le directeur de l'institut, Abdelatif Zerka.
Au cours de la cérémonie, qui s'est tenue au nouveau pôle universitaire de Mansourah et qui a été honorée par la présence du recteur de l’université africaine, Jean Koulidiati, ainsi que de représentants de l'Union africaine et des ambassades d'Allemagne et de Madagascar en Algérie, M. Zerka a noté que ces étudiants ont mené des recherches scientifiques pour leurs mémoires de magister, abordant des questions d'ingénierie et de gouvernance de l'eau, des énergies renouvelables et du changement climatique. De plus, ils ont effectué des stages dans plus de 20 pays africains.
Il a également souligné que les autorités offrent toutes les facilités et conditions favorables pour assurer un bon séjour aux étudiants de l'institut de Tlemcen, ce qui a incité d'autres étudiants à postuler pour étudier dans cet établissement lors de la prochaine saison universitaire. En effet, l'institut a reçu 2400 dossiers d’étudiants algériens et africains.
Le directeur de l'université Aboubakr Belkaid de Tlemcen, Mourad Meghachou, a déclaré que ces étudiants constitueront un support de savoir pour leurs pays en matière de développement des compétences locales dans les domaines où ils se sont spécialisés.
La cérémonie de fin d'études a également été l'occasion de rendre hommage à des étudiants en leur remettant des diplômes et des cadeaux symboliques.
Depuis son ouverture en 2014 à l'université Aboubakr Belkaïd de Tlemcen, l'Institut africain pour l'eau, des énergies renouvelables et du changement climatique, une des cinq que l’Union africaine a décidé de créer au niveau du continent et qui concerne les sciences spatiales, l’urbanisme, la gestion et l’énergie, a enregistré la sortie de 399 étudiants de 43 pays africains.