270 000 tonnes de déchets solides accumulés
Les Nations unies ont signalé que 270 000 tonnes de déchets solides se sont accumulées à Ghaza, soumise à une guerre génocidaire sioniste depuis plus de six mois, ce qui entraîne de graves problèmes sanitaires et environnementaux. Le porte-parole de l’ONU, Stéphane Dujarric, a déclaré, vendredi, que «270 000 tonnes de déchets solides se sont accumulées à Ghaza. Cela provoque un désastre à la fois environnemental et sanitaire».
Citant les données des municipalités de l’enclave palestinienne, il a noté que «le système de collecte et de gestion des déchets à Ghaza a été gravement endommagé». Dujarric a, en outre, souligné que les risques pour les travailleurs humanitaires à Ghaza persistent, signalant que «la guerre, la destruction des routes et la découverte de bombes non explosées rendent leur travail difficile». Le responsable onusien a également noté que «les pénuries de carburant, les restrictions, l’insécurité aux points de passage et le manque de chauffeurs font partie des facteurs qui mettent à rude épreuve l’aide humanitaire».
Israël détruit une usine de médicaments à Deir al Balah
La plus grande usine de médicaments de la bande de Ghaza, située à Deir Al Balah, a été ciblée et détruite par les forces d’occupation sionistes, ont indiqué hier les services municipaux. Dans un communiqué relayé par des médias, la municipalité de Deir Al Balah a affirmé que des avions de guerre sionistes «ont directement frappé l’importante usine de médicaments située dans le quartier de Salah Al Din». L’attaque a eu lieu lors d’une incursion des forces d’occupation dans la zone orientale de Deir Al Balah, au centre de la bande de Ghaza. «Le ciblage délibéré de l’usine de médicaments fait partie de l’attaque systématique de l’occupation contre le système de santé palestinien», indique le communiqué. Il ajoute également que les forces d’occupation continuent de cibler les hôpitaux et les centres de santé, les rendant inutilisables. En outre, ils ciblent divers bâtiments, routes, infrastructures, personnel médical, ambulances et Protection civile. La municipalité a souligné en outre que ce ciblage intentionnel du système de santé par l’occupation «fait partie de la politique de l’entité sioniste visant à vider la bande de Ghaza et à la rendre inhabitable».