Transport universitaire. Sayoud préside une réunion de coordination sur le transfert des actifs
Le ministre des Transports, Saïd Sayoud, a présidé une réunion de coordination avec la participation du directeur général du Domaine national et du directeur régional du Domaine de l’Etat, consacrée aux défis rencontrés par l’Etablissement universitaire de transport et de services, notamment en lien avec la mise en œuvre de la décision du Conseil des participations de l’Etat relative au transfert de tous les actifs (mobiliers et immobiliers) à son profit, indique un communiqué du ministère.
Lors de cette rencontre, tenue lundi en présence de cadres de l’administration centrale du ministère des Transports, du directeur général du Groupe de transport terrestre de voyageurs (Transtev), du PDG de la Société d’exploitation des gares routières d’Algérie (Sogral) et du directeur général de l’Etablissement universitaire de transport et de services, le directeur général du Domaine national a précisé qu’il était prêt à soutenir l’Etablissement universitaire de transport et de services et à prendre en considération toutes ses préoccupations.
De son côté, le ministre des Transports a appelé «les dirigeants de l’Etablissement universitaire de transport et de services à ne ménager aucun effort pour développer ce dernier», insistant sur «l’importance d’une exploitation optimale du parc de bus dont dispose l’établissement». A cette occasion, les deux parties sont convenues de mettre en place un groupe de travail chargé d’examiner les mesures nécessaires à la finalisation des opérations de transfert des actifs. Le ministre a également ordonné la mise en place d’un groupe de travail chargé d’examiner la question de la gratuité de la gestion des gares routières transférées à Sogral.
CERIST. Lancement de trois plateformes numériques
Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Kamel Baddari, a supervisé, hier à Alger, le lancement de trois plateformes numériques dédiées au cloud computing, à
la conception et au pilotage de drones et à un incubateur d’entreprises abritant 20 projets de start-up.
Dans une déclaration à la presse, M. Baddari a indiqué que ces réalisations numériques, inaugurées au niveau du Centre de recherche sur l’information scientifique et technique (Cerist), ont vocation à «renforcer la société de l’information et l’économie numérique, tout en contribuant à la concrétisation de la stratégie de développement et au renforcement de la souveraineté numérique», ajoutant que «ces plateformes permettront au Cerist de réaliser les recherches en s’appuyant sur les technologies de la
4G». A cette occasion, le ministre s’est attardé sur les services avancés offerts par la plateforme de cloud computing, notamment «l’hébergement des données nationales, la fourniture de services informatiques et le traitement des données à grande vitesse, tout en garantissant la sécurité informatique». Autant d’avantages qui permettent à cette plateforme de «rivaliser avec les services numériques sur lesquels s’appuient les pays développés», a-t-il estimé.
A noter que cette plateforme repose entièrement sur des logiciels open source, notamment Linux, OpenStack et Kubernetes, qui sont également utilisés dans la réalisation des plateformes cloud souveraines dans les pays développés. Elle est affranchie de toute contrainte technologique, tout en étant conforme aux réglementations en vigueur en matière de sécurité et de protection des données, selon les explications fournies. Cette plateforme, extensible à souhait, comprend d’autres services offrant à l’utilisateur la possibilité de créer son propre «centre de données virtuel» et d’accéder à une interface de programmation moderne, permettant ainsi aux développeurs et aux entrepreneurs innovants de concrétiser leurs projets sans recourir aux plateformes étrangères susceptibles de compromettre la confidentialité et la souveraineté des données.