Diplomatie : Attaf reçoit la vice-présidente de la Commission de l'UA
Le ministre d'Etat, ministre des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l'étranger et des Affaires africaines, Ahmed Attaf, a reçu, hier au siège du ministère, la vice-présidente de la Commision de l'Union africaine (UA), Monique Nsanzabaganwa, qui lui a rendu une visite d'adieu quelques jours avant la fin de son mandat, indique un communiqué du ministère. Lors de cette rencontre, M. Attaf a félicité Mme Nsanzabaganwa d'avoir mené à terme son mandat à la Commission de l'UA, saluant «les efforts qu'elle a consentis au service de l'agenda continental», tout en lui souhaitant «plein succès dans ses projets futurs», rapporte la même source. L'audience a également été l'occasion pour les deux parties de «procéder à un échange de vues et d'analyses sur les développements de la situation à l'échelle continentale, notamment sur les perspectives de renforcement de l'action africaine commune pour relever les défis posés en matière sécuritaire, politique et de développement», conclut le communiqué.
Recours aux armes chimiques en Algérie : Un chercheur identifie «450 opérations militaires» françaises
L'historien français Christophe Lafaye a dénoncé le recours de la France aux armes chimiques pendant la Guerre de libération nationale, affirmant avoir réussi à identifier «450 opérations militaires» ayant eu recours à ces armes durant la période 1957-1959. «Dans l'état actuel de ses recherches, Christophe Lafaye a pu identifier ''450 opérations militaires ayant eu recours aux armes chimiques en Algérie, principalement concentrées dans les zones montagneuses en Haute-Kabylie et dans les Aurès''», souligne le site d'information actu.fr qui l'a interviewé. Toutefois, si ce chercheur a pu établir l'existence de 450 opérations, «le tableau demande à être complété par l'ouverture d'archives encore aujourd’hui classées», affirme ce site. «Un certain nombre de documents sont accessibles mais pas les comptes rendus d'opération, les journaux de marche et opérations, soit le journal de bord de l'unité. La consultation de ces documents est pourtant essentielle, car ils permettraient d'évaluer les victimes et, par recoupement, d'identifier des victimes portées disparues. C'est important pour les familles. Et puis, ces documents permettraient de faire une cartographie exhaustive des sites où ces armes ont été utilisées et des lieux exposés aux retombées», indique Christophe Lafaye au site.
Etudiants étrangers : La France perd en attractivité
La France perd en attractivité pour les étudiants étrangers, qui optent comparativement plus souvent pour les pays anglo-saxons, certains pays européens comme l'Allemagne, voire la Russie, d'après un rapport de la Cour des comptes française publié hier. «La mobilité internationale des étudiants croît plus vite que le nombre d'étudiants dans le monde» et «fait l'objet d'une compétition de plus en plus intense entre les établissements d'enseignement supérieur (...) et les Etats pour attirer les talents», relève ce rapport, cité par l’AFP. Le nombre d'étudiants qui suivent des cursus hors de leur pays est ainsi passé de 600 000 en 1975 à 6,4 millions en 2021 dans le monde. Les effectifs internationaux progressent régulièrement en France depuis les années 2000, mais moins que dans "certains pays anglo-saxons ou (...) l'Allemagne, entraînant ainsi un recul de son classement", relève l'institution publique de surveillance de la dépense publique. La France était ainsi le deuxième pays d'accueil en 1980 derrière les Etats-Unis, rappelle le rapport, puis le quatrième en 2017 derrière les Etats-Unis, le Royaume-Uni et l'Australie. En 2022, elle était tombée à la septième place, "derrière le Canada, l'Allemagne et la Russie", décrit le rapport. Et ce malgré le lance-ment de la stratégie «Bienvenue en France» qui était destinée à attirer «un demi-million d'étudiants étrangers d'ici 2027». Les étudiants viennent à 50% de pays maghrébins ou africains, à 22% d'Asie et à 19% de pays européens, détaille le rapport, qui souligne que la France attire «prioritairement des étudiants francophones».