L'Institut national d'études de stratégie globale (INESG) a organisé, samedi à Alger, une conférence intitulée «Le système de soins en Algérie», animée par des experts et spécialistes de la santé.
Lors de cette conférence, le directeur du Groupe de recherche en anthropologie de la santé (GRAS), Pr Mohamed Mebtoul, a souligné l'importance du «principe de la gratuité des soins», en vigueur en Algérie depuis l'indépendance.
Il a notamment mis en avant la «vaccination des enfants», qui a contribué à la prévention de nombreuses maladies.
Pr Mebtoul a également plaidé pour le renforcement de la recherche et de la prospective dans tous les domaines liés au système de santé.
Il a insisté sur la nécessité d'améliorer la communication entre tous les acteurs du système de santé, particulièrement les services d'urgence, pour renforcer la confiance entre patients et médecins.
Pr Brahim Brahamia, spécialiste en économie de la santé à l'université de Constantine, a, pour sa part, souligné la nécessité de renforcer la prévention pour rationaliser et maîtriser les dépenses du secteur. Il a également appelé à l'intégration de l'intelligence artificielle et de la numérisation dans les activités de soins et de santé, en adéquation avec les progrès technologiques.
Les intervenants ont salué les progrès significatifs réalisés par le secteur de la santé ces dernières années, tout en soulignant l'importance d'intensifier la formation continue des spécialistes dans divers domaines médicaux.
A l'issue de la conférence, l'INESG a rendu hommage à Mme Marie-France Grangaud, veuve du professeur Jean-Paul Grangaud, reconnu pour son soutien à l'indépendance de l'Algérie et sa contribution post-indépendance aux activités médicales et préventives, notamment en pédiatrie, jusqu'à son décès en 2020.