Une première plateforme algérienne dédiée à l’export à destination de 23 pays du continent africain vient d’être lancée dans le cadre d’un accord tripartite signé lors du Salon El Djazair Healthcare le 17 mai 2022, à Dakar, entre Hydrapharm, Planet Pharma, une filiale de UbiPharm, et Biogalenic.
L’accord a été conclu en présence du ministre de la Santé et de l’Action sociale du Sénégal et du ministre de l’Industrie pharmaceutique algérien. Ce contrat- cadre permettra, selon les responsables des deux entreprises Hydrapharm et Planet Pharma, d’accompagner les laboratoires algériens fabricants pour accéder au marché africain et leur faciliter l’accès à près de 25 pays africains. «Planet Pharma va accompagner ces entreprises via la plateforme algérienne vers un modèle de distribution très efficace dans cette vaste région. Elle se chargera de toute la logistique, la livraison, le transport, la promotion et la commercialisation des produits algériens», a souligné Sahraoui Naserddine, représentant de Planet Pharma.
Et de préciser que le choix porté sur Hydrapharm pour lancer cette plate forme est principalement axé sur «son savoir-faire dans la distribution des médicaments et son expertise dans le domaine lui permettant de développer à l’international ce qu’il fait en Algérie. Une approche qui s’inscrit complètement dans notre démarche».
Pour M. Sahraoui, l’export est aujourd’hui une option qui s’impose aux nombreuses entreprises pharmaceutiques algériennes, soit 180 usines. «Le marché africain est demandeur et il y a beaucoup de produits qui intéressent nos partenaires, notamment des molécules à valeur ajoutée avec des chiffres d’affaires estimés de 2 à 3 millions d’euros pour chaque entreprise», a-t-il indiqué tout en se projetant dans des partenariats à long terme pour «accompagner les entreprises algériennes à fabriquer localement des médicaments sous licence».
Ainsi, les premières commandes de médicaments engagées dans le cadre de cette plateforme de Hydrapharm seront livrées, selon M. Sahraoui, dans les prochains mois. «Nous avons enregistré pour le moment cinq molécules et les premières commandes sont déjà faites», a-t-il ajouté. «Le laboratoire Biogalenic est le premier laboratoire à adhérer à cette plateforme avec une large gamme de 125 produits dans 12 aires thérapeutiques», a indiqué Hakim Ikhlef, directeur à l’export à Hydrapharm, soulignant qu’«un exportateur, un distributeur et un fabricant de médicaments s’associent pour concrétiser les opérations d’exportation au profit des opérateurs algériens et autres».
Le groupe Hydrapharm ambitionne d’accompagner l’ensemble des acteurs du pharma intéressés par l’export. Par ailleurs, d’autres accords ont été conclus en plus des contrats d’acquisition par la Pharmacie nationale d’approvisionnement (PNA) au Sénégal des produits pharmaceutiques algériens, les autres accords portent sur l’enregistrement des médicaments auprès de différentes agences pharmaceutiques, la distribution de produits pharmaceutiques au niveau local et sous-régional, allant jusqu’à la réalisation d’essais cliniques avec une CRO locale.
El Djazair Healthcare a été également l’occasion de présenter l’industrie pharmaceutique algérienne, son organisation, sa dynamique de développement ainsi que ses ambitions d’expansion vers la sous-région à travers plus de 45 conférences et ateliers organisés en marge de l’exposition durant les 3 journées. Cette manifestation été clôturée par une série de conférences portant sur l’organisation et l’éthique dans les métiers de l’industrie pharmaceutique et l’importance de la formation pour accompagner le développement de l’industrie pharmaceutique nationale et continentale.
A travers l’organisation de ce premier Salon spécialisé, le ministère de l’Industrie pharmaceutique ambitionnait de faire connaître la capacité productive de l’Algérie en direction des pays du continent et d’amorcer une nouvelle ère dans le partenariat et de coopération gagnant-gagnant. «C’est aujourd’hui chose faite, eu égard aux nombreux contacts signés et aux nombreuses opportunités d’affaire créées», note le ministère de l’Industrie pharmaceutique dans un communiqué rendu public.
Convaincus du plein succès du Salon, l’ensemble des intervenants et des laboratoires pharmaceutiques ont exprimé, selon la même source, leur volonté de renouveler l’expérience dans d’autres pays d’Afrique et du Moyen-Orient pour présenter les capacités concurrentielles et la performance de l’industrie pharmaceutique algérienne, El Djazair Healthcare reviendra pour de nouvelles éditions et sera le RDV biannuel et incontournable du pharma algérien à l’étranger.
A rappeler que le gouvernement algérien représenté par le ministère de l’Industrie pharmaceutique a fait don, à l’occasion de ce Salon, d’une importante quantité de médicaments et de dispositifs médicaux, constituée par les différents opérateurs pharmaceutiques, d’une valeur d’un demi-million d’euros, soit près de 327 millions de francs CFA .
Une première plateforme algérienne dédiée à l’export à destination de 23 pays du continent africain vient d’être lancée dans le cadre d’un accord tripartite signé lors du Salon El Djazair Healthcare le 17 mai 2022, à Dakar, entre Hydrapharm, Planet Pharma, une filiale de UbiPharm, et Biogalenic.
L’accord a été conclu en présence du ministre de la Santé et de l’Action sociale du Sénégal et du ministre de l’Industrie pharmaceutique algérien. Ce contrat- cadre permettra, selon les responsables des deux entreprises Hydrapharm et Planet Pharma, d’accompagner les laboratoires algériens fabricants pour accéder au marché africain et leur faciliter l’accès à près de 25 pays africains. «Planet Pharma va accompagner ces entreprises via la plateforme algérienne vers un modèle de distribution très efficace dans cette vaste région.
Elle se chargera de toute la logistique, la livraison, le transport, la promotion et la commercialisation des produits algériens», a souligné Sahraoui Naserddine, représentant de Planet Pharma.
Et de préciser que le choix porté sur Hydrapharm pour lancer cette plate forme est principalement axé sur «son savoir-faire dans la distribution des médicaments et son expertise dans le domaine lui permettant de développer à l’international ce qu’il fait en Algérie. Une approche qui s’inscrit complètement dans notre démarche».
Pour M. Sahraoui, l’export est aujourd’hui une option qui s’impose aux nombreuses entreprises pharmaceutiques algériennes, soit 180 usines. «Le marché africain est demandeur et il y a beaucoup de produits qui intéressent nos partenaires, notamment des molécules à valeur ajoutée avec des chiffres d’affaires estimés de 2 à 3 millions d’euros pour chaque entreprise», a-t-il indiqué tout en se projetant dans des partenariats à long terme pour «accompagner les entreprises algériennes à fabriquer localement des médicaments sous licence».
Ainsi, les premières commandes de médicaments engagées dans le cadre de cette plateforme de Hydrapharm seront livrées, selon M. Sahraoui, dans les prochains mois. «Nous avons enregistré pour le moment cinq molécules et les premières commandes sont déjà faites», a-t-il ajouté. «Le laboratoire Biogalenic est le premier laboratoire à adhérer à cette plateforme avec une large gamme de 125 produits dans 12 aires thérapeutiques», a indiqué Hakim Ikhlef, directeur à l’export à Hydrapharm, soulignant qu’«un exportateur, un distributeur et un fabricant de médicaments s’associent pour concrétiser les opérations d’exportation au profit des opérateurs algériens et autres».
Le groupe Hydrapharm ambitionne d’accompagner l’ensemble des acteurs du pharma intéressés par l’export.
Par ailleurs, d’autres accords ont été conclus en plus des contrats d’acquisition par la Pharmacie nationale d’approvisionnement (PNA) au Sénégal des produits pharmaceutiques algériens, les autres accords portent sur l’enregistrement des médicaments auprès de différentes agences pharmaceutiques, la distribution de produits pharmaceutiques au niveau local et sous-régional, allant jusqu’à la réalisation d’essais cliniques avec une CRO locale.
El Djazair Healthcare a été également l’occasion de présenter l’industrie pharmaceutique algérienne, son organisation, sa dynamique de développement ainsi que ses ambitions d’expansion vers la sous-région à travers plus de 45 conférences et ateliers organisés en marge de l’exposition durant les 3 journées.
Cette manifestation été clôturée par une série de conférences portant sur l’organisation et l’éthique dans les métiers de l’industrie pharmaceutique et l’importance de la formation pour accompagner le développement de l’industrie pharmaceutique nationale et continentale.
A travers l’organisation de ce premier Salon spécialisé, le ministère de l’Industrie pharmaceutique ambitionnait de faire connaître la capacité productive de l’Algérie en direction des pays du continent et d’amorcer une nouvelle ère dans le partenariat et de coopération gagnant-gagnant. «C’est aujourd’hui chose faite, eu égard aux nombreux contacts signés et aux nombreuses opportunités d’affaire créées», note le ministère de l’Industrie pharmaceutique dans un communiqué rendu public.
Convaincus du plein succès du Salon, l’ensemble des intervenants et des laboratoires pharmaceutiques ont exprimé, selon la même source, leur volonté de renouveler l’expérience dans d’autres pays d’Afrique et du Moyen-Orient pour présenter les capacités concurrentielles et la performance de l’industrie pharmaceutique algérienne, El Djazair Healthcare reviendra pour de nouvelles éditions et sera le RDV biannuel et incontournable du pharma algérien à l’étranger.
A rappeler que le gouvernement algérien représenté par le ministère de l’Industrie pharmaceutique a fait don, à l’occasion de ce Salon, d’une importante quantité de médicaments et de dispositifs médicaux, constituée par les différents opérateurs pharmaceutiques, d’une valeur d’un demi-million d’euros, soit près de 327 millions de francs CFA .
De notre envoyée spéciale à Dakar (Sénégal) Djamila Kourta