- Economie circulaire : Les assurances de la ministre de l’Environnement et des énergies Renouvelables
La ministre de l’Environnement et des Energies Renouvelables, Samia Moualfi, a affirmé jeudi à Mila que la garantie du soutien et de l’accompagnement aux investisseurs «fera de 2023 une année de la relance de l’économie en générale et de l’économie circulaire et verte en particulier».
Lors de la visite d’une unité de production de panneaux solaires dans la zone industrielle Tounsi-Nasri de Chelghoum Laïd, Mme Moualfi a considéré, dans une déclaration à la presse, que «la relance de l’économie s’opère avec l’accompagnement et le soutien des investisseurs notamment les jeunes», estimant que «les jeunes algériens ont une forte volonté d’investir dans les divers domaines y compris celui de l’investissement circulaire et le recyclage des déchets dans lequel ils bénéficieront du soutien du ministère de l’Environnement».
La ministre a relevé que «face à cette volonté, les institutions de l’Etat et leurs responsables n’ont qu’à assurer accompagnement et soutien à ces investisseurs en application des lois et des orientations du président de la République M. Abdelmadjid Tebboune afin de garantir la relance de l’économie au cours de cette année par le suivi des projets et la levée des entraves en coordination avec les secteurs concernés à tous les niveaux ».
Au cours de son inspection d’une unité de traitement des déchets infectieux dans la commune d’Ain Tine, la ministre a évoqué les conventions cadres entre le secteur de l’environnement et les divers autres secteurs dont celui de la formation professionnelle. La ministre a inauguré dans la commune d’El Mechira (extrême Sud de Mila) une décharge contrôlée pour les trois communes d’El Mechira, Oued Seggan et Teleghma. La ministre a insisté sur la nécessaire implication de la société civile et des élus afin de concrétiser les projets dans les délais et améliorer le cadre de vie du citoyen.
- Marchés financiers : Les banques européennes souffrent en Bourse
Les actions des groupes bancaires européens chutaient hier matin, plombées par les inquiétudes des investisseurs après les difficultés rencontrées par la banque américaine SVB Financial Group. En France, ce matin le titre de Société Générale perdait 5,14% à 25,35 euros, BNP Paribas 4,33% à 59,93 euros et Crédit Agricole 3,35% à 10,92 euros.
La banque allemande Deutsche Bank perdait 6,95%, la britannique Barclays 5,04%, l’italienne Intesa Sanpaolo 3,24%, et la suisse UBS plus de 4%. Ce mouvement baissier a été initié par Wall Street jeudi, avec une chute de 6,20% pour Bank of America, de 6,18% pour Wells Fargo et de 4,10% pour Citigroup. Pour la grande majorité des analystes, il est lié aux annonces mercredi par la SVB Financial Group d’une augmentation de capital importante de 2,25 milliards de dollars.
Partenaire privilégié du secteur technologique, SVB cherche ainsi à augmenter ses liquidités pour renforcer son bilan, fragilisé par des retraits de clients. Le groupe a également vendu dans la précipitation un portefeuille de 21 milliards de dollars de titres financiers, ce qui lui a valu une perte estimée à 1,8 milliard.