Algérie-FAO : Nouveau cadre de partenariat
Le ministère de l’Agriculture et du Développement rural (MADR) et l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) ont signé le 18 novembre dernier un nouveau cadre de partenariat technique (cadre de programmation par pays-CPP) pour la période 2023-2027, a été signé lundi à Alger, entre le). L’objectif étant de définir les domaines du partenariat stratégique entre les deux parties, selon un communiqué du MADR Le CPP, le 3e du genre entre l’Algérie et la FAO, définit le partenariat stratégique dans les domaines prioritaires pour l’Algérie, en adéquation avec les Objectifs du développement durable (ODD) de l’année 2023, précise la même source Le CPP se veut aussi l’aboutissement de l’action participative impliquant plusieurs secteurs ministériels, en vue d’élaborer ses axes et objectifs, lit-on dans le communiqué. Les priorités définies dans ce cadre englobent l’augmentation de la production et de la productivité agricoles, le développement des chaînes de valeur agricoles, la pérennité des ressources naturelles et les changements limatiques. De plus, le cadre porte sur l’élaboration d’une stratégie pour l’amélioration de la santé vétérinaire, notamment la prévention et la lutte contre les maladies animales liées aux effets des changements climatiques et transfrontaliers, et autres domaines couverts par ce nouveau cadre de partenariat technique entre l’Algérie et la FAO. Parmi aussi les missions du CPP, selon le communiqué, figure la contribution au soutien des programmes et stratégies nationaux, à travers l’adoption des meilleures pratiques innovantes en intégrant les normes internationales et en valorisant les expertises nationales et régionales, au cours des quatre prochaines années.
Le dollar se renforce face aux autres monnaies
Le dollar continue sa course mardi, porté par les perspectives de politiques inflationnistes du président américain élu Donald Trump, qui doit être investi le 20 janvier prochain.
La devise américaine grimpe de 0,44% contre l’euro, à 1,0552 dollar, et avance de 0,34% face à la livre, à 1,2634 dollar. Après un petit déclin la veille, le billet vert a repris r de l’allant hier, alors que la probabilité d’une baisse des taux de la Réserve fédérale (Fed) lors de sa prochaine réunion des 17 et 18 décembre s’atténue, soulignent des analystes. «Les marchés considèrent les dépenses budgétaires prévues» par le président élu Donald Trump, à savoir «les droits de douane plus élevés et le durcissement de l’immigration, comme inflationnistes», relèvent les analystes. Ces politiques «pourraient ainsi entraver les baisses de taux de la Fed à un moment où une série de données économiques solides restreint déjà les marges de manœuvre» de la Banque centrale américaine. En zone euro, l’inflation s’est affichée mardi à 2% sur un an en octobre, conforme aux attentes, ce qui n’a pas entravé la baisse de l’euro
Le président de la BCE plaide en faveur de taux plus bas
Un haut responsable politique a déclaré que la Banque centrale européenne devrait revenir à une approche plus prospective dans la définition de sa politique monétaire et fournir davantage d’indications sur les mesures à venir, maintenant que les chocs post-pandémiques s’atténuent et que l’inflation se normalise. Fabio Panetta, membre du conseil des gouverneurs de la BCE et gouverneur de la Banque d’Italie, a déclaré hier que l’économie de la zone euro revenait en «territoire tracé» après les «chocs exceptionnels de 2022-2023» et que les erreurs de prévision de l’inflation se normalisaient.La BCE doit maintenant « se concentrer sur l’atonie de l’économie réelle » et ramener les taux d’intérêt officiels en « territoire neutre, voire expansionniste », a déclaré M. Panetta dans le texte d’un discours prononcé à l’université Bocconi de Milan. « Avec une inflation proche de l’objectif et une demande intérieure stagnante, les conditions monétaires restrictives ne sont plus nécessaires», a-t-il déclaré, ajoutant que l’inflation pourrait tomber bien en dessous de l’objectif en l’absence d’une reprise soutenue. «Un scénario qu’il serait difficile pour la politique monétaire de contrecarrer et qui devrait donc être évité», a-t-il ajouté.
Après avoir réussi à guider l’économie de la zone euro dans des eaux inconnues, la BCE devrait modifier son approche de la politique monétaire «réunion par réunion», dictée par les circonstances exceptionnelles des deux dernières années, qui l’ont obligée à accorder moins d’importance aux prévisions, a déclaré M. Panetta.