La 11e commission gouvernementale algéro-russe pour la coopération économique, commerciale, scientifique et technique, tenue les 26 et 27 octobre à Moscou, s’est terminée par la signature de plusieurs accords et le procès-verbal de la Commission, constituant une feuille de route pour l’avenir.
C’est ce qu’a annoncé le ministère de l’Agriculture et du Développement rural (MADR) dans un communiqué rendu public à l’issue de cette réunion, et ce, sans toutefois donner des détails sur les accords conclus. Dans le document en question, le MADR a essentiellement mis l’accent sur la nécessité de poursuivre les efforts en vue d’intensifier les relations économiques via la conclusion d’accords qui sont toujours en négociation.
Le ministre a par ailleurs insisté sur la mise en œuvre de «toutes les recommandations communes en vue d’ouvrir de nouvelles perspectives de coopération ambitieuse et fructueuse». Des perspectives qui s’annoncent prometteuses notamment dans le secteur agricole à la lumière des indicateurs dévoilés par le ministre russe de l’Agriculture, Dmitri Patrouchev, repris par l’agence Sputnik. Les chiffres rendus publics font part de l’augmentation des échanges entre les deux dans le commerce de produits.
Selon le ministre russe, le volume a considérablement augmenté entre janvier et septembre 2023 pour atteindre 700 millions de dollars rien que pour les produits agricoles entre viandes, légumes, produits laitiers et autres. Ce chiffre représente près du tiers (28,6%) de l’ensemble des échanges (tous secteurs confondus) évalués à 2 milliards de dollars au cours des huit premiers mois de l’année en cours.
Ce qui classe l’Algérie comme troisième partenaire commercial de la Russie sur le continent. «Parmi les Etats africains, l’Algérie se classe aujourd’hui au troisième rang en termes de chiffre d’affaires commercial avec la Russie», a expliqué Dmitri Patrouchev à l’issue de la réunion de la commission.
Les échanges sont appelés encore à croître après que les aviculteurs russes aient obtenu fin septembre dernier l’autorisation d’exporter vers l’Algérie les viandes blanches. Une décision dont l’objectif du côté algérien est de faire baisser les prix sur le marché après l’importante hausse enregistrée cet été.