Il s’agit de la 3e opération du genre : Lâcher de 400 perdrix dans l’Atlas blidéen

24/08/2023 mis à jour: 14:40
APS
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Après une période d’acclimatation en volière de 15 jours, les perdrix ont été lâchées - Photo : D. R.

Il est programmé un lâcher de perdris communs dans les forêts de l’Atlas blidéen après une opération d’acclimatation de 15 jours.

Un lâcher de 400 perdrix a été réalisé cette semaine par la Fédération des chasseurs de la wilaya de Blida dans les forêts de l’Atlas blidéen, dans le cadre des efforts de réhabilitation de la faune sauvage, a-t-on appris des responsables de cette fédération. Les perdrix ont été lâchées dans leur nouvel environnement après une période d’acclimatation en volière de 15 jours, réalisée par l’Association de chasse de l’Atlas blidéen de Chebli, a indiqué à l’APS le président de la fédération, Lotfi Morsli.

Il s’agit de la 3e opération du genre inscrite dans le cadre de la convention conclue entre la fédération de wilaya, la Conservation des forêts et le Centre cynégétique de Zéralda, portant réhabilitation de la faune sauvage, notamment les espèces menacées d’extinction, a-t-il ajouté. Le responsable a souligné que ces lâchers sont une «réussite», citant pour preuves les opérations de recensement réalisées par les services compétents au niveau des zones concernées.

Ces recensements ont démontré que les oiseaux lâchés se sont reproduits à 100% et ont repeuplé la forêt après un déclin sensible de cette espèce ces dernières années, a observé M. Morsli. Aussi, il a annoncé la programmation d’un autre lâcher, de faisans communs cette fois-ci, prévu dans deux jours dans les forêts de l’Atlas blidéen, après une opération d’acclimatation de 15 jours. «Cette espèce d’oiseaux, importée d’Europe depuis les années 80, a déjà prouvé, par le passé, son acclimatation aux conditions des forêts algériennes comme alternative à la perdrix, d’autant plus qu’elle se reproduit plus rapidement», a-t-il fait savoir.

Le même responsable a mis en garde contre les dangers guettant ces deux gibiers (perdrix et faisan), particulièrement le braconnage, les fortes températures et le stress hydrique, appelant à intensifier les efforts pour leur protection. Il a aussi souligné les efforts consentis par ses services pour sensibiliser les chasseurs sur la nécessité de préserver la faune sauvage du braconnage, à travers des sessions de formation périodiques. M. Morsli a fait savoir qu’une formation est dispensée au profit des chasseurs depuis 2019.

Près de 600 chasseurs à Blida en ont bénéficié. Il s’agit de leur inculquer des informations sur les proies, les méthodes de chasse, l’éthique et les lois relatives à la chasse  et à l’usage des armes et des munitions propres à l’activité de la chasse.

Les chasseurs formés sont devenus «un partenaire essentiel dans le développement de la ressource forestière, tant faunistique que floristique», a-t-il souligné, citant à titre indicatif leur participation régulière aux opérations de plantation d’arbres et de protection des forêts du danger des incendies. La Fédération des chasseurs de Blida compte 11 associations actives dans le domaine, rappelle-t-on.

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