L’Observatoire national de la société civile (ONSC) a organisé, mardi à Alger, en coordination avec l’association Adwaa Rights pour la démocratie et les droits de l’homme, un Iftar collectif en l’honneur de 90 étudiants originaires de pays africains résidant en Algérie.
Ces étudiants, qui sont issus de 37 pays africains, ont fait l’objet d’une attention particulière des associations qui ont participé à cet événement, ainsi que des différents acteurs de la société civile.
Organisé à l’hôtel Soltane à Hussein Dey, cet Iftar a été rehaussé par la présence du président de l’ONSC, Noureddine Benbraham, du président du Conseil supérieur de la jeunesse (CSJ), Mustapha Hidaoui, et du président de l’Association des étudiants africains en Algérie, le Dr Moussa Sissoko.
Dans une allocution prononcée à l’occasion, le président de l’ONSC a souhaité la bienvenue aux étudiants originaires de différents pays africains, à l’instar du Kenya, de l’Ouganda, du Nigeria, du Sénégal, du Mali et du Mozambique, formant le voeu que ce rassemblement constitue une base pour étudier et relever les principaux défis auxquels fait face le continent africain. Pour M. Benbraham, partager l’Iftar avec les jeunes étudiants des pays africains se veut un message de fraternité, de rapprochement, d’amitié, d’entraide et de consécration profonde de l’appartenance africaine.
Ce rassemblement sera le point de départ à même de réunir la société civile dans les prochains jours, en vue de constituer «une base pour une Afrique en mouvement vers le développement». Qualifiant cette initiative de louable, le président du CSJ a affirmé que celle-ci a permis de réunir des étudiants de différents pays africains autour d’une seule table de l’Iftar, en consécration des valeurs de solidarité qui renforcent les liens entre la jeunesse de l’Afrique.
Pour sa part, le président de l’Association des étudiants africains en Algérie a indiqué que son association prépare actuellement, avec l’ONSC, une feuille de route en vue d’œuvrer ensemble à l’accompagnement des jeunes Africains et de former une jeunesse compétente et qualifiée, capable de réaliser le développement dans les pays africains. «L’Algérie dispose de tous les atouts pour devenir, à juste titre, leader du continent africain», a-t-il estimé, insistant sur «l’importance de la coopération entre les Etats africains afin de travailler, main dans la main, pour la réalisation du rêve africain».
Plusieurs étudiants originaires de pays africains, qui suivent des études en médecine, ingénierie et énergies renouvelables à travers les universités du pays, ont dit bénéficier d’un climat idoine et de toutes les conditions nécessaires au bon déroulement de leurs études. «Toutes les facilités sont assurées pour les étudiants», a déclaré un étudiant en médecine originaire du Kenya, qui poursuit ses études depuis 6 ans en Algérie.
Un autre étudiant de l’USTHB de Bab Ezzouar, originaire de la Sierra Leone, a reconnu que l’enseignement universitaire dans son pays n’était pas gratuit, contrairement à l’Algérie, ce qui permet à des étudiants originaires d’Afrique de différentes catégories sociales de bénéficier de cet enseignement.
«L’Algérie est un pays accueillant et hospitalier, dont le peuple est très généreux et bon», a affirmé un troisième étudiant en énergies renouvelables, originaire du Ghana.