Protestataires dénoncent l’absence d’opérations chirurgicales, le manque d’équipements comme le scanner, le laboratoire des analyses, la fermeture du service d’hémodialyse et du simple matériel utile, comme les seringues et les compresses.
Depuis jeudi dernier, des travailleurs de l’Établissement public hospitalier (EPH) de la ville de Sebdou, au sud de la wilaya de Tlemcen, observent des sit-in au sein même de l’hôpital.
Les protestataires, appuyés par les membres de la société civile, énumèrent plusieurs griefs contre la Direction de cet établissement hospitalier, notamment l’absence d’opérations chirurgicales, le manque d’équipements comme le scanner par exemple, le laboratoire des analyses, la fermeture du service d’hémodialyse et du simple matériel utile (comme les seringues et les compresses) et ce, depuis plus d’une année, l’exil des médecins spécialistes, ou celui du personnel paramédical et des administratifs, et bien d’autres carences encore. «Nous sommes victimes de sanctions abusives, des ponctions sur salaires injustifiées et des poursuites judiciaires illégales. Nous sommes ici pour les malades et pour les médecins.
C’est un établissement public, pourquoi cet abus de pouvoir de la direction ?» révèlent les mécontents. Ce qui a fait déborder le vase, c’est l’élection du conseil médical jugé «truffé de fraudes», selon nos interlocuteurs, qui ont demandé qu’une commission d’enquête soit mise sur pied par le ministère de tutelle et qu’une visite urgente du wali de la wilaya de Tlemcen ait lieu au sein de l’hôpital pour situer les responsabilités.
«Notre revendication première, c’est le départ pur et simple du directeur de l’hôpital», affirment les protestataires. Nous aurions souhaité avoir la version des faits du mis en cause, en l’occurrence le premier responsable de cet établissement hospitalier de Sebdou, mais il était absent depuis trois jours de son lieu de travail.