Hommage au regretté comédien Azzedine Medjoubi : Diffusion digitale de quatre pièces théâtrales

12/02/2022 mis à jour: 07:24
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Azzeddine Medjoubi, le grand comédien et dramaturge, mort assassiné à Alger le 13 février 1995

A l’occasion du 27e anniversaire de la disparition du talentueux homme de théâtre, Azzedine Medjoubi, le Théâtre national d’Alger Mahieddine-Bachtarzi , présente un programme virtuel.

En effet, du 9 au 20 février, les potentiels intéressés pourront suivre durant la tranche horaire de 18h le programme virtuel diffusé sur la chaîne YouTube du TNA. 

Quatre pièces théâtrales de référence, dont Azzedine Medjoubi a joué et a signé la mise en scène, seront programmées. Cette sélection choisie s’est ouverte par la diffusion de la pièce Lahouinta, qui sera suivie respectivement les 12,13 et 14 par Galou laâreb galou, les 15, 16 et 17 par Âalem el baâouche et les 18, 19 et 20 par Les Martyrs reviennent cette semaine. 

Pour rappel, le talentueux comédien et metteur en scène Azzeddine Medjoubi a été assassiné le 13 février 1995, à l’âge de 49 ans, alors qu’il sortait de la porte du théâtre national. Durant trois décennies, il a brillé par son talent en donnant des spectacles à couper le souffle. Ses brillantes prestations se sont toujours montrées à la hauteur de sa forte réputation. Sa voix prenante à la pureté unique a su séduire un fidèle public.

 Le regretté comédien Azzeddine Medjoubi est à lui seul une école pour le 4e art algérien ; Azzeddine Medjoubi est le fils d’un avocat, originaire de Hammam Guergour, à Sétif. Il est né le 30 octobre 1945 à Azzaba, à Skikda. C’est sa rencontre avec le comédien de théâtre Ali Abdoun qui l’encourage à suivre la voie des planches. Il s’inscrit au Conservatoire d’Alger en 1963 et commence à faire ses premiers pas à la RTA. 

De 1965 à 1968, il tente une expérience avec le Théâtre national algérien, mais il décide avec la décentralisation théâtrale de retourner à la télévision. Il fait une escale au théâtre d’Oran, puis il dirige à Saïda deux troupes d’amateurs dans le cadre d’un séminaire des animateurs de théâtre. De retour au TNA, il joue respectivement dans Bab El-Foutouh, La Bonne âme, Les Bas-fonds, Stop et Hafila Tassir . 

A la télévision, il a incarné dans Journal d’un jeune travailleur, Crime et châtiments, La grande tentative, La Clef et El-Tarfa. Il a assisté Ziani Chérif, Kasdarli et Benguettaf. Avant son départ du TNA, il crée, avec Ziani Chérif, Sonia et Benguettaff, la troupe indépendante El-Qalâa (La Citadelle). 

Il a été distribué dans notamment El-Ayta (1988), Hafila Tassir (nouvelle version, 1990) et Hassaristan (1991). Il quitte en 1993 la troupe El-Qalâa et met en scène pour le compte du Théâtre régional de Batna Âalem El-Bâaouche, qui décroche un prix au Festival international de Carthage. 

Une année plus tard, il monte pour le compte du théâtre régional de Béjaïa, il monte la pièce El-Houinta (La Boutique). Il est nommé directeur du Théâtre régional de Batna puis celui du Théâtre régional de Béjaïa. La même année, il est nommé directeur du Théâtre national algérien. 

 

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