La commission d’organisation de la CAN a donné match perdu (0-1) à la Tunisie après l’épisode du match Mali-Tunisie marqué par la décision du Zambien Janny Sikazwe qui a sifflé, une première fois la fin du match 5 minutes avant la fin du temps réglementaire et une seconde fois, 40 secondes avant le deuxième coup de sifflet final.
Cet incident a provoqué une onde de choc qui a traversé le continent africain. Dans une tentative désespérée de sauver la face, la CAF a demandé à la Tunisie de reprendre le jeu plus de 20 minutes après la rentrée aux vestiaires des deux équipes. Le 4e arbitre a été désigné pour suppléer Sikazwe. La vaine tentative de la CAF de faire reprendre le jeu n’ajoute rien à la gloire d’une institution engluée dans son incapacité à faire face à des situations qu’elle provoque souvent.
Elle voulait coûte que coûte éviter une réclamation de la Tunisie en lui demandant de reprendre le jeu. Résultat des courses, le résultat (1-0) a été validé et la CAF a finalement conforté l’arbitre... avant de le suspendre. Les arguments avancés par des membres de la CAF, comme l’arbitre a été victime d’une insolation, ont fondu comme neige au soleil.