C’est finalement le mieux placé des 6 clubs du groupe Centre-Ouest concernés par le grand cafouillage pour désigner le 3e relégable de la saison qui a fait les frais de cette dernière journée de championnat de Ligue 2 disputée samedi. Il s’agit du WA Boufarik, pourtant 9e au classement, qui a plongé, suite à sa défaite par 2 buts à 1 au stade Bouakeul à Oran, devant l’ASMO, le plus défavorisé, qui a sauvé, à l’occasion, sa peau de justesse.
Un soulagement pour les Oranais qui ont ouvert le score mais qui ont douté lorsque les visiteurs ont égalisé et surtout lorsque le buteur attitré, El Ghomari, a raté un penalty intercepté par gardien Alaoui. «J’ai raté un penalty mais que voulez-vous ? Ça arrive !», devait indiquer le concerné à l’issue de la rencontre.
La délivrance est finalement venue grâce à Balegh. Un match extrêmement difficile pour les deux équipes qui étaient sous pression, un peu plus pour l’ASMO condamnée à gagner pour être sûre de se maintenir alors qu’un nul aurait suffi pour Boufarik qui, à défaut, a eu à vivre sa journée la plus noire. Le fait est que les 4 équipes poursuivantes qui se partageaient la 10e place ont toutes gagné et le plus dur a été réalisé par le RC Arbaâ qui a surpassé le RC Kouba (2e au classement) par 1 but à 0. Le NAHD et le MCB Oued-Sly n’ont pas eu de peine à venir respectivement à bout de la JS Guir Abadla (4 à 0) et de l’O Médéa (4 à 2), deux clubs dont le sort était déjà scellé depuis quelque temps.
De son côté, le SC Mecheria a évité le pire en battant le SKAF de Khemis Meliana (4 à 2). «Nous avons passé une semaine extrêmement éprouvante mais heureusement que nos efforts n’ont pas été vains et c’est grâce à nos joueurs qui se sont surpassés sur le terrain en donnant le maximum», a indiqué l’entraineur asémiste Salem Laoufi, particulièrement soulagé de ne pas être celui par qui le malheur aurait pu arriver. En effet, pour un club qui, pour l’avoir exprimé au début de la saison, ambitionnait l’accession, se retrouver à jouer le maintien, de surcroît à la dernière minute, il n’y a vraiment pas quoi être fier, encore moins à faire la fête.