Les éditeurs, candidats au 7e Grand prix Assia Djebar du roman, sont appelés à déposer les ouvrages de leurs auteurs avant le 15 avril prochain, a indiqué un communiqué de l’Entreprise nationale de communication, d’édition et de publicité (ANEP), organisateur de ce prix littéraire.
Le dépôt des ouvrages (9 exemplaires de chaque titre) choisis par les éditeurs pour concourir à ce prix, doit s’effectuer au niveau du siège de l’ANEP (50 rue Khelifa Boukhalfa, boîte postale 355, Alger), avant le 15 avril prochain. Les ouvrages en lice pour ce prix qui récompense les romans écrits en arabe, en tamazigh et en français, doivent être publiés par les maisons d’édition algériennes entre le 14 avril 2022 et le 15 avril 2024, selon les organisateurs qui exigent également que les œuvres ne soient pas déjà primées.
Le jury, présidé par l’universitaire et spécialiste du patrimoine et de la littérature populaire, Abdelhamid Bourayou, compte des critiques, traducteurs, universitaires, poètes dont la critique et universitaire Amina Belala, la poétesse et traductrice Lamis Saidi, le journaliste et écrivain Ahmed Ayad et le chercheur universitaire Mohamed Ouzegla. Le Grand prix Assia Djebar, du nom de la romancière algériennne Fatima-Zohra Imalhayèn (1936- 2015) récompense les meilleures œuvres de fiction (en arabe, en tamazight et en français), éditées en Algérie et écrites par des auteurs algériens.
Créé en 2015, le prix vise à promouvoir la littérature algérienne et à lui donner une audience internationale.Le Grand prix Assia Djebar du roman de la 6e édition, a été attribué à Abdallah Kerroum pour son œuvre en arabe, Ettarhane (éd. Khayal), à Muhend Akli Salhi pour son roman en tamazight Tit d yilled, ayen i d qqarent tewriqin (éd. Imtidad) et à Mohamed Abdallah pour son roman en français Le vent a dit son nom (éd PIC).