Après la disparition de Hamid Zouba, survenue le 2 février dernier à l’âge de 88 ans, il ne reste que trois survivants de la glorieuse équipe du FLN. Rachid Mekhloufi, Mohamed Maouche et Abderrahmane Defnoun. Ils ont plus de 80 ans d’âge.
Parfois, ils sont malades. C’est le cas présentement, du dernier cité qui a fait un malaise cardiaque la veille du décès de son ami de quartier (Bologhine) et joueur en équipe nationale, Abdelhamid Zouba.
Abderrahmane Defnoun est né le 8 mai 1936 à Bologhine (ex-Saint-Eugène). Ses premiers pas de jeune footballeur il les a effectués sous le maillot de l’ES Saint-Eugène qu’il a ensuite quitté pour rejoindre l’autre club, musulman, du quartier (Olympique Musulman Saint-Eugène).
En 1956, il a 20 ans, il traverse la Méditerranée et signe un contrat professionnel avec l’Olympique Ales. Il contribue grandement à l’accession d’Alès en première division. Il est un titulaire indiscutable. En 1959, il est transféré au SCO d’Angers où il reste une saison. En 1960, il rejoint l’équipe nationale à Tunis en compagnie de sa femme.
Après l’indépendance (1962), Dahmane Defnoun retourne en France et signe de nouveau à Angers. Après deux ans et une carrière bien remplie, il décide de rentrer au pays et signe au NAHD.
Il joue deux ans sous les couleurs du Nasria avant de rejoindre la JS Kabylie comme entraîneur. Après l’indépendance, il a porté le maillot de l’équipe nationale à plusieurs reprises et faisait partie de l’équipe qui a joué et perdu (0-3) contre le Brésil, le 18 juin 1965.
Il a fait ses adieux à l’équipe nationale contre le Dynamo Bucarest en 1966. Il vit dans le Gard et il est titulaire de l’Ordre du Mérite national.