Il est essentiel de gérer les services médicaux des nouveaux établissements de santé via un réseau multidisciplinaire regroupant tous les hôpitaux du pays, y compris ceux de la capitale et celui de Boumerdès de 240 lits, qui sera opérationnel dès juillet prochain.»
C’est ce qu’a ordonné le ministre de la Santé, Abdelhak Saihi, lors d’une réunion tenue au siège du ministère. L’objectif principal de cette rencontre : examiner l’état d’avancement des travaux de construction et de préparation des nouveaux établissements de santé, d’autant que leur ouverture et la mise en service sont prévues pour le 5 juillet prochain, coïncidant ainsi avec la célébration de la Fête de l’Indépendance.
Un exposé détaillant le nombre de nouveaux hôpitaux et établissements de santé entièrement équipés des derniers équipements médicaux et techniques, en plus de la mobilisation des ressources humaines pour assurer leur pleine disponibilité à recevoir des patients et à fournir des services de santé de qualité a d’ailleurs été présenté à cette occasion. Pour ce qui est des chiffres, le ministre de la Santé a annoncé, lors d’une précédente réunion consacrée à l’organisation des permanences dans les établissements hospitaliers du pays durant l’Aïd El Fitr, que le secteur sera renforcé par douze hôpitaux d’une capacité de 240 lits, 28 autres de 120 lits et 48 hôpitaux d’une capacité de 60 lits.
«Ces derniers seront inaugurés à travers le territoire national au cours du premier semestre de 2025», a-t-il indiqué. Si l’ouverture de nouveaux hôpitaux à travers le pays, en tenant compte des spécificités et des besoins de chaque région, vise, selon M. Saihi, à rapprocher les services de santé des citoyens et à réduire la charge des patients qui se déplacent vers d’autres wilayas pour se soigner, ces nouveaux établissements de santé devraient contribuer à l’amélioration des indicateurs de santé à l’échelle nationale et cela, conformément au Plan d’action patient approuvé par le ministre. «De plus, le réseau multidisciplinaire permettra la formation des étudiants en médecine et le développement de la recherche scientifique comme objectif principal, en plus de la satisfaction des besoins de santé des citoyens», a-t-il précisé. Les spécialités médicales prioritaires n’ont pas été oubliées.
En effet, il était aussi question, lors de cette réunion d’aborder la question des spécialités qui seront incluses dans ces hôpitaux avec notamment l’orthopédie, la cardiologie, la pédiatrie, l’obstétrique et la gynécologie, les soins intensifs et d’autres spécialités essentielles dont les citoyens ont grandement besoin.
Dans ce contexte, le ministre de la santé a affirmé : «Il est important de renforcer et de soutenir les services de santé publique tout en maintenant le système existant et en assurant sa continuité et ce, afin de mieux répondre aux attentes des patients.»