Le lundi 29 janvier, un graffiti raciste a été découvert sur l'un des murs de la mosquée Arrahma, située dans le 14e arrondissement de Marseille. Comme rapporté par France 3 Provence, l'inscription a été trouvée par le président de l'établissement religieux, Abdel-Malek Benlahssania.
Immédiatement après la découverte, le président de la mosquée a déposé une plainte contre X. Les services municipaux de Marseille ont réagi rapidement en recouvrant l'inscription de peinture blanche. Abdel-Malek Benlahssania a commenté cette initiative en déclarant : «Ces tags, ils sont dans les poubelles de l'Histoire, là où ils doivent être». Il a exprimé son regret en soulignant que cette situation ajoutait la mosquée à la liste des lieux de culte tagués et insultés.
La découverte du graffiti a suscité de nombreuses réactions de personnalités politiques. Le maire de Marseille, Benoît Payan, a condamné fermement ces tags xénophobes, affirmant que le racisme n'avait pas sa place dans la ville. Martine Vassal, présidente de la métropole Aix-Marseille-Provence, a souligné que de tels actes, de toute nature, n'avaient pas leur place à Marseille.
Renaud Muselier, président de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, a également réagi en déclarant : «Il n'y a aucune place pour le racisme dans notre capitale régionale, comme partout en Région Sud». Il a ajouté : «Aux imbéciles qui croient pouvoir nous diviser, fracturer la République, j'opposerai toujours la force du rassemblement, de l'unité : faisons corps !».