Cette réunion ministérielle entre dans le cadre des préparatifs du 4e Sommet Chine-Afrique, prévu les 5 et 6 septembre sous le thème «Bâtir un avenir commun pour l’Afrique et la Chine».
La 9e session de la réunion ministérielle du Forum sur la coopération sino-africaine s’est tenue, hier à Pékin (Chine), avec la participation du ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ahmed Attaf.
Coprésidée par les ministres des Affaires étrangères de la Chine et du Sénégal, cette réunion a été consacrée à l’évaluation des progrès réalisés dans la mise en œuvre de l’agenda de partenariat sino-africain, en particulier les différentes activités de coopération et les programmes des échanges convenus dans différents domaines : économique, social, scientifique et culturel.
Cette réunion a aussi permis d’examiner les projets des recommandations lors du Sommet sino-africain prévu les 5 et 6 septembre, en particulier le projet de la déclaration commune et le projet du programme exécutif couvrant la période de 2025 à 2027.
En marge de cette réunion ministérielle, M. Attaf a eu des entretiens bilatéraux avec plusieurs de ses homologues africains, notamment les ministres des Affaires étrangères de la Tunisie, de la Mauritanie, de la Libye, du Kenya, de l’Ouganda, de la République du Congo, du Nigeria, du Bénin, de la Tanzanie, de Djibouti, de la Somalie, et de la République centrafricaine.
Ces «rencontres s’inscrivent dans le cadre du dialogue régulier et de la coordination sur les questions et les sujets d’intérêt commun», indique le MAE dans un communiqué.
Cette réunion ministérielle entre dans le cadre des préparatifs du 4e Sommet Chine-Afrique, prévu les 5 et 6 septembre sous le thème «Bâtir un avenir commun pour l’Afrique et la Chine», selon un précédent communiqué du ministère.
Fondé en 2000, le Forum sur la coopération sino-africaine regroupe les pays africains qui ont des relations diplomatiques avec la Chine, ainsi que la Commission de l’Union africaine, et se tient alternativement à Pékin et dans les principales capitales africaines. Pékin veut profiter de ce sommet afin d’approfondir les liens avec le continent africain.
La Chine, deuxième économie mondiale, est le premier partenaire commercial de l’Afrique. Le commerce bilatéral a atteint 167,8 milliards de dollars américains au premier semestre 2024, selon les médias officiels chinois. Les prêts accordés par la Chine aux pays africains l’an passé ont atteint leur niveau le plus élevé depuis cinq ans, selon une base de données réalisée par l’université de Boston.
Les principaux pays emprunteurs étaient l’Angola, l’Ethiopie, l’Egypte, le Nigeria et le Kenya. Mais le montant des prêts, estimés à 4,61 milliards de dollars américains, est en net recul par rapport aux sommets atteints en 2016, où ils s’élevaient à près de 30 milliards de dollars américains. Selon des analystes, le ralentissement économique actuel en Chine pousse Pékin à réduire ses investissements en Afrique.
Attaf reçoit un appel téléphonique de son homologue saoudien
Le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ahmed Attaf, a reçu, hier, un appel téléphonique du ministre des Affaires étrangères de l’Arabie Saoudite, pays frère, le prince Fayçal Ben Farhan Al Saoud, a indiqué un communiqué du ministère.
Lors de cet entretien téléphonique, les deux ministres ont «passé en revue les développements de la question palestinienne à la lumière de la poursuite de la guerre génocidaire à laquelle se livre l’occupation israélienne dans la bande de Ghaza et de son prolongement en Cisjordanie aux mains des autorités d’occupation et des colons israéliens dans le cadre d’une vaste opération d’épuration, d’occupation et d’expansion», a précisé le communiqué.
Les deux ministres ont également évoqué «les perspectives de renforcement de l’action arabo-musulmane face à ces défis grandissants et de mobilisation de la communauté internationale pour la défense de la légalité en faveur de l’établissement de l’Etat palestinien indépendant et souverain comme solution juste, durable et définitive au conflit arabo-israélien», a ajouté la même source. R. N.