Pour Kamel Hammeni, président de la Chambre algérienne de commerce et d’industrie (CACI), il s’agit, à travers ce genre de rencontres, d’étudier les potentialités d’augmenter les échanges commerciaux entre les deux pays qui se sont élevés en 2022 à 625 millions d’euros. La Pologne constitue le 5e plus grand partenaire économique en Afrique».
Un forum d’affaires algéro-polonais a eu lieu, hier, à la Chambre algérienne de commerce et d’industrie (CACI) à Alger. La coopération bilatérale a été abordée. Au cours des deux dernières années, la Chambre polonaise du commerce a rencontré son homologue algérien pour la troisième fois, montrant ainsi une collaboration croissante.
Ce forum se veut être une véritable opportunité pour les entreprises polonaises et algériennes pour développer de nouveaux partenariats commerciaux, mettant en avant des secteurs clés tels que le BTP, l’électrique, les fruits et légumes, les machines et équipements agricoles, les produits vétérinaires, l’industrie de l’acier inoxydable et le consulting. La délégation polonaise est à la recherche d’opportunités de partenariat et d’investissement en Algérie, confirmant ainsi l’intérêt croissant des entreprises polonaises pour le marché algérien en plein essor. Cette visite témoigne de la volonté des deux pays de renforcer leur coopération bilatérale et de stimuler leurs échanges économiques.
Kamel Hammeni, président de Chambre algérienne de commerce et d’industrie (CACI), a affirmé que les relations économiques entre les deux pays «témoignent d’une dynamique toujours grandissante». « Il s’agit à travers ce genre de rencontre d’étudier les potentialités d’augmenter nos échanges commerciaux qui se sont élevés en 2022 à 625 millions d’euros et constitue le 5e plus grand partenaire économique en Afrique», a-t-il ajouté.
Il constate qu’il reste «en deçà des aspirations, nous avons affaire au plus grand pays d’Afrique et à la 5e plus grande puissance économique de l’UE». Le forum vise ainsi, selon lui, «l’expansion de cette présence et de la visibilité de mon pays à travers des partenariats durables». Et d’ajouter : «Les nouveaux instruments juridiques offrent un moyen précieux pour vaincre les résistances et instaurer un climat de confiance, éviter les situation de monopoles et surtout libérer les initiatives. Ainsi, les échanges sont appelé à connaître un nouvel essor, le potentiel existe et il faut vite l’exploiter et profiter des niches existantes.»
Rabeh Fassih, directeur de la promotion et du soutien des échanges économiques au ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, mettra en exergue «le contexte favorable grâce à de nouveaux instruments juridiques et le climat des affaires en Algérie : la nouvelle loi sur l’investissement, la loi sur la monnaie et le crédit et la loi sur l’octroi du foncier économique».
Ce forum est également marqué par la dynamique de la coopération bilatérale à tous les niveaux. Les consultations politiques qui ont eu lieu à Alger les 14 et 15 mars dernier étaient imprégnées d’une dimension économique. L’organisation d’un forum d’affaires en marge des consultations a permis d’identifier les domaines de coopération et de partenariats essentiels : l’agriculture, l’agroalimentaire, l’hydraulique et les finances.
Il dira que «la volonté politique des deux pays vise à impulser la coopération économique et de saisir pleinement les opportunités de partenariats qui existent tenant compte des potentiels et les avantages comparatifs des deux pays qui ont été insuffisamment exploités. Les échanges commerciaux avec la Pologne au titre de l’année 2022 affichent un montant de 600 millions d’euros.
Il a augmenté de manière considérable mais reste malheureusement au regard des capacités des deux pays assez déséquilibré en défaveur de l’Algérie qui devrait bénéficier davantage des échanges et en valeur, et surtout les équilibrer». Ainsi, poursuit-il, «l’engagement affiché de part et d’autre pour aller de l’avant dans la consolidation des relations économiques va sans doute réaliser les objectifs.
Nous sommes en cours d’un nouveau mémorandum d’entente». L’Agence algérienne de promotion de l’investissement (AAPI) a présenté un exposé sur le climat des affaires en Algérie. Il a mis en lumière plusieurs réformes structurelles destinées à renforcer la confiance des investisseurs. Parmi celles-ci, on retrouve la nouvelle loi sur l’investissement, qui offre davantage de garanties et de facilités aux investisseurs, ainsi qu’un cadre juridique plus transparent et plus stable.