Les nouvelles places pédagogiques englobent la formation au profit des personnes à besoins spécifiques et des femmes au foyer, la formation en milieu rural, ainsi que la formation destinée aux bénéficiaires de l’allocation chômage.
Le secteur de la Formation et de l’Enseignement professionnels offre plus de 380 000 nouvelles places pédagogiques dans les différents modes et dispositifs de formation, et ce, à l’occasion de la rentrée prévue le 8 octobre au niveau national.
Dans une déclaration à l’APS, le directeur général de l’Institut national de la formation et de l’enseignement professionnels (Infep) d’El Biar, Dassa Farouk, a expliqué que «toutes les mesures nécessaires ont été prises pour la rentrée prévue le 8 octobre prochain, avec 381 398 nouvelles places pédagogiques offertes, dont 98 501 places pédagogiques en apprentissage, 81 818 en formation présentielle et 3180 en formation à distance.
Les nouvelles places pédagogiques englobent également la formation au profit des personnes à besoins spécifiques et des femmes au foyer, la formation en milieu rural, ainsi que la formation destinée aux bénéficiaires de l’allocation chômage.
Pour la réussite de cette rentrée, le ministère a mobilisé tous les moyens nécessaires, notamment les moyens techniques pédagogiques et les sections détachées au niveau des établissements de formation, en plus des spécialités disponibles dans le programme pédagogique de la formation professionnelle, dont 440 spécialités pour les formations diplômantes et 146 spécialités pour les formations qualifiantes de courte durée.
Ces spécialités font partie de 23 branches professionnelles disponibles dans la nomenclature des spécialités de la formation professionnelle établie selon les spécificités de chaque région et les exigences de l'économie nationale».
Selon le même responsable, le secteur a introduit de nouvelles spécialités dans plusieurs wilayas, notamment l’intensification des semences de blé et de tournesol ainsi que la culture du safran (en mode de formation qualifiante de courte durée), rappelant nombre de spécialités introduites dans le programme de formation en vue d’accompagner les projets de développement, à l’instar de la spécialité de maintenance de la voie ferrée et celle du domaine du dessalement de l’eau de mer. S’agissant des structures de la formation professionnelle, le secteur compte 1225 établissements de formation au niveau national, a rappelé le même responsable, ajoutant que 22 autres établissements sont au stade de la préparation des décisions de création, outre l’ouverture de sections détachées au niveau des centres de formation professionnelle afin d’offrir des opportunités de formation aux différentes catégories de la société.
M. Dassa a affirmé que le secteur focalise, à travers les offres de formation, sur les «branches professionnelles prioritaires», dont l’agriculture, l’agroalimentaire, la numérisation, le bâtiment et les travaux publics (BTP), l’électricité, la restauration, l’hôtellerie et l’artisanat, les ressources hydriques et l’environnement, ainsi que les énergies renouvelables, tout en veillant à l’adaptation des offres de formation aux besoins de l’économie nationale, et au développement de l’apprentissage et de la formation à distance.
Il a relevé, dans le même contexte, les mesures prises par le secteur pour «assurer la formation dans des spécialités compatibles avec les besoins de l’économie nationale et les besoins exprimées par les entreprises économiques en termes de main-d’œuvre qualifiée». Par ailleurs, M. Dassa a fait savoir que les inscriptions pour la prochaine rentrée avaient débuté le 27 juillet dernier et se poursuivront jusqu’à fin septembre en cours.