Fin hier des épreuves du Brevet de l’enseignement moyen (BEM). Les candidats étaient examinés dans les épreuves de la langue française et des sciences de la nature dans la matinée.
Les non-dispensés ont eu leur épreuve de la langue amazighe. Les sujets de la journée d’hier étaient, selon des témoignages, «abordables», même si l’exercice le plus attendu n’y était pas, soit la défense immunitaire. «On s’attendait tous à des questions d’un chapitre important, habituellement inclus dans l’examen, mais il n’est pas tombé», témoigne Ania, qui a passé ses épreuves au centre d’examen de Bouzaréah.
Dans l’ensemble, les différents sujets étaient abordables et faciles, selon plusieurs témoignages, à l’exemple de ceux de l’anglais et de la langue arabe. Pas d’incident également à signaler, notamment en matière de fraude et de triche. «Un phénomène en nette régression», selon le ministre de l’Education, Abdelhakim Belabed, qui évoque des «cas insignifiants».
Un soulagement pour certains et une attente stressante pour d’autres, pour ce qui est des résultats. La date de cette prochaine étape n’est pas encore rendue publique. En revanche, la date prévue pour la correction des copies a été avancée pour éviter toute coïncidence avec l’arrêt de travail à l’occasion de la fête de l’Aïd El Kebir. L’opération débutera à partir du 11 juin dans les différents centres.
Les centres de codage et de correction sont fin prêts de manière à achever l’opération en moins d’une semaine, soit avant l’Aïd. Les élèves seront fixés sur leurs orientations aux filières du lycée avant le 30 juin et une période de recours est aussi accordée avant la mi-juillet.
«Résultats positifs»
A préciser aussi que les candidats de cette année ont eu à faire face, pour la première fois dans leur vie scolaire, à un examen national et officiel. Il s’agit, en effet, des élèves n’ayant pas passé leur examen de fin de cycle primaire, dans sa version classique, à cause de la pandémie de Covid-19.
L’examen de la 5e AP 2020 n’a pas eu lieu, à cause d’un sévère confinement. Il s’agit en effet des élèves admis aux collèges sur la base de leur moyenne annuelle. Un passage automatique avait été opéré et adopté. Aucun examen ni évaluation ne leur ont été imposés. Ceux de la session d’après, soit celle de 2021, ont eu à le passer dans des conditions sanitaires relativement sévères, avant une recrudescence des cas de Covid, une année plus tard.
A noter aussi qu’au premier jour d’examen, les futurs lycéens ont été rassurés quant aux notes exigées pour leur passage et que le contrôle continu de l’année sera pris en considération. C’est un «examen ordinaire», avait insisté le ministre qui s’attend cette année à des «résultats positifs».
Il reste optimiste, surtout qu’il s’agit d’une année stable qui n’a connu aucune perturbation. Tous les programmes étaient achevés et les questions posées étaient enseignées en classe. On ne sait pas encore si la moyenne de 10/20 sera requise de nouveau ou non. L’année dernière, le taux de réussite avec une moyenne de 9,50 avait atteint 60,97%.